mercredi 28 octobre 2009

L'ONG européenne Amnesty Internationale attaque Israël ... à nouveau

"De son côté, l'Autorité des eaux explique notamment que le volume d'eau accordé aux deux populations est dicté par les accords d'Oslo. Elle précise également que les Palestiniens creusent régulièrement des puits illégalement, refusent de purifier l'eau et utilisent les eaux usées pour l'agriculture. Ils les reversent également dans les cours d'eau de Judée-Samarie, provoquant une pollution majeure."

On connaît le rôle des ONG européennes dans l'accusation obsessionnelle d'Israël, relayées complaisamment par les médias. L'une des plus actives dans la dénonciation systématique d'Israël est la très puissante Amnesty International. NGO Monitor relève qu'Amnesty International a publié 15 (je répète 15) communiqués de soutien à la commission Goldstone. NGO Monitor rappelle qu'il y a des conflits d'intérêt qui met en doute l'impartialité des membres de la commission qui ont des liens avec l'ONG européenne. Entre-temps d'autres ONG européennes (ou subsidiées par l'Europe) ont déjà utilisé le rapport pour charger Israël (Diakonia, Trocaire, Amnesty-Europe, FIDH, Adalah, PCHR et Al Haq).

A force de tirer sur la corde anti-israélienne, ces ONG vont finir par perdre toute crédibilité. Déjà le public est de moins en moins dupe et prend des distances par rapport à ce type d'ONG.
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Source: article de Ehoud Zion Waldoks, The Jerusalem Post

Le nouveau rapport d'Amnesty International, sur la répartition de l'eau entre Israël et l'Autorité palestinienne (AP), est affligeant pour Israël. L'Autorité des eaux, qui réfute ses conclusions, regrette de ne pas avoir été consultée avant sa publication mardi matin.

Les trois sources principales d'eau naturelle sont le lac de Tibériade (Kinneret), la montagne et la côte aquifère. Concernant les sources montagneuses - essentiellement concentrées en Judée-Samarie - Amnesty reproche à Israël d'en utiliser 80 %.

Les ressources d'eau sont l'une des questions clés des négociations entre Israël et l'AP. Aucun changement n'est à envisager en-dehors du contexte de ces négociations, ce qui n'a pas empêché Amnesty d'exhorter Israël à partager, dès à présent, ses ressources d'eau et de mettre fin à la discrimination contre les Palestiniens en faveur des habitants des implantations.

En outre, pour l'ONG, la consommation d'eau quotidienne est de 400 litres pour un Israélien, et de 70 pour un Palestinien - plaçant ainsi les Palestiniens en-dessous des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.

L'Autorité des eaux réfute néanmoins ce chiffre. Pour elle, la consommation est de 408 litres d'eau pour un Israélien et de 200 pour un Palestinien. En admettant qu'il existe un écart important, l'Autorité affirme qu'il n'est pas aussi drastique que le prétend Amnesty.

A partir des témoignages palestiniens, le rapport cite par ailleurs des exemples d'actions israéliennes ces neuf dernières années, comme la destruction de citernes, des tirs sur des trombones d'eau installées sur les toits ou encore la fermeture par Tsahal de certaines zones - obligeant les porteurs d'eau à faire des détours - faisant ainsi augmenter le prix de l'eau.

D'après Donatella Rovera, chercheuse à Amnesty International, "plus de 40 ans d'occupation et de restrictions imposées par Israël sur l'accès palestinien à l'eau ont empêché le développement de l'infrastructure de l'eau dans les TPO [Territoires palestiniens occupés] et ont retiré à des milliers de Palestiniens le droit de vivre une vie normale, l'accès à une alimentation et à un logement adéquats, à la santé et au développement économique."

Le rapport dicte également une liste de recommandations, exhortant Israël à cesser de "violer les droits des Palestiniens".

De son côté, l'Autorité des eaux explique notamment que le volume d'eau accordé aux deux populations est dicté par les accords d'Oslo. Elle précise également que les Palestiniens creusent régulièrement des puits illégalement, refusent de purifier l'eau et utilisent les eaux usées pour l'agriculture. Ils les reversent également dans les cours d'eau de Judée-Samarie, provoquant une pollution majeure.

Le ministre des Infrastructure nationales Ouzi Landau (Israël Beiteinou) a, pour sa part, comparé le rapport d'Amnesty au rapport Goldstone. "Nous avons une nouvelle fois à faire à un rapport où les conclusions sont courues d'avance", a-t-il estimé.

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2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

La Palestine a dès le départ été confrontée à des préoccupations hydrauliques. Dès le 2 novembre 1917, date de la déclaration de Balfour promettant aux juifs l’établissement d’un foyer national juif en Palestine, le Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, Chaïm Weizmann, écrit une lettre au Premier ministre britannique, en 1919, pour élargir les frontières de la Palestine notamment au nord. Les frontières proposées comprennent Israël, mais aussi Gaza, la Judée-Samarie, le plateau du Golan et des parties du Liban, de la Syrie et de la Jordanie. Chaïm Weizmann a bien compris l’importance de l’eau dans la région : " tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau pour l’irrigation et pour la production d’électricité ". Pour Weizmann, l’alimentation en eau doit provenir du Mont Hermon, du Jourdain et du fleuve Litani.

L’augmentation de ses besoins poussent Israël à rechercher des ressources alternatives au premier rang desquelles le dessalement et la réutilisation des eaux usées. Ainsi l’Etat hébreu possède sur son sol 31 stations de dessalement d’eau de mer et d’eau saumâtre opérationnelles.

La coopération dans le domaine hydraulique entre Israéliens et Palestiniens est quasiment la seule qui a survécu à la deuxième Intifada.

Bien que certains aient prétendu que la guerre arabo-israélienne a été, en partie, motivée par le désir de s'approprier les ressources en eau, les faits attestent que l'eau n'a été un facteur de planification stratégique ni d'un côté ni de l'autre durant les hostilités de 1948, 1967, 1978 ou 1982.

L'expérience montre qu'il est plus probable que la présence de l'eau le long d'une frontière internationale soit un catalyseur de coopération plutôt que de conflit entre des pays qui dépendent de cette ressource. Les chercheurs de l'université de l'Oregon ont constitué une base de données des conflits transfrontaliers sur l'eau douce (Transboundary Freshwater Dispute Database). En examinant les cas considérés comme conflictuels sur le plan international, ils sont parvenus à une conclusion étonnante : au lieu de s'affronter, les pays qui partagent des ressources en eau ont tendance à dialoguer et à entamer des négociations conduisant à la signature de traités favorables à une gestion concertée de l'eau.

Ceux qui sont enclins à la guerre trouveront dans l'eau, prétexte au combat. Mais sa plus grande valeur réside peut-être dans sa capacité à susciter un dialogue véritable entre les pays.

Environ 40 % de la population mondiale réside autour de 264 bassins fluviaux partagés par plus d'un pays. En d'autres termes, près de la moitié de la surface émergée du globe comporte des bassins hydriques internationaux. Pourtant, seulement sept escarmouches de peu d'importance ont été enregistrées dans un passé récent, mais elles comportaient d'autres facteurs litigieux. Entre-temps, des centaines de traités internationaux en matière de gestion de l'eau ont fait l'objet de négociations : près de 150 au cours du 19e siècle seulement.

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Réponse au rapport d’Amnesty International sur les problèmes israélo-palestiniens sur la question de l’eau.

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=15661