mardi 4 janvier 2011

Démenti à Shlomo Sand: le génome révèle que les deux branches de la diaspora juive sont parties d’Italie

Source: Agence Diasporique d'Information (Démenti à Shlomo Sand: le génome révèle que les deux branches de la diaspora juive sont parties d’Italie, par Marc Reisinger)

L’article suivant, traduit par l’ADI, publié en Italie dans La Repubblica (11/06/2010) rend compte des études de cartographie génétique démontrant que les deux branches askhénazes et sépharades de la diaspora ont une origine commune. Cette démonstration réfute la thèse à succès de Schlomo Sand selon qui "la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient" ( in Comment le peuple juif fut inventé, 2008).

La thèse idéologique de Schlomo Sand "qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars" (Schlomo Sand, Le Monde Diplomatique, 08/2008) a été largement répercutée dans la presse. Par contre, les études scientifiques résumées ci-dessous n’ont, à notre connaissance, été rapportées par aucun média belge, et en France exclusivement par le Figaro (10/06/2010), au même moment que par La Repubblica.

Les deux grandes souches de la diaspora juive dans le monde ont une même racine : l’Italie de l’empire romain. La découverte de cette ascendance commune dans la péninsule italique est le résultat retentissant des recherches sur le génome de toutes les populations d’origine juive.

"Les deux grandes souches de la diaspora juive dans le monde ont une même racine : l’Italie de l’empire romain. La découverte de cette ascendance commune dans la péninsule italique est le résultat retentissant des recherches sur le génome de toutes les populations d’origine juive.
De manière plus précise, c’est au neuvième siècle après JC qu’apparaissent, en Europe septentrionale, de premiers noyaux de Juifs ashkénazes. A présent, la cartographie génétique établit qu’il s’agit des descendants d’une souche de Juifs déportés précédemment en Italie après l’invasion romaine de Jérusalem, sous le règne de Titus Flavius Vespasien (70 après JC). Et l’autre branche de la diaspora - les Séfarades, établis dans l’Europe méditerranéenne - remonte à la même communauté de Juifs résidant en Italie."
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1 commentaire :

Unknown a dit…

Que Shlomo Sand ait raison ou pas sur les origines diverses des juifs d'aujourd'hui n'enlève pas de se poser la question: des individus ont-il un droit inaliénable sur un territoire aux dépens d'autres individus sous prétexte qu'ils sont juifs de par leur religion.
l'anthropologie nous apprend que l'humanité est très probablement originaire d'Afrique et qu'elle s'est déplacée par nécessité sur l'ensemble des continents. les peuples sémites font partie de cette humanité ni plus ni moins.
Essayer de nous parler du génome juif est une lubie à mes yeux regrettable. Je préfère de loin l'approche humaniste de Mr Sand.