samedi 30 avril 2011

Photos d'Israël du passé: des immigrants arrivent sur le Negbah à Haïfa (1949)



Arrivée à Haïfa du navire Negbah chargé d'immigrants venant d'Europe. Photographie par John Phillips (Life), auteur d'un livre sur Israël, A Will To Survive, Israel: The Faces of Terror 1948, The Faces of Hope Today, préfacé par Golda Meir (1976).

Pour voir d'autres photographies d'Israël du passé déjà publiées sur ce blog, cliquer ICI.
Source: Lisboa Tel-Aviv

vendredi 29 avril 2011

Palestinophilie: l'échec de Stéphane Hessel

"Il est commode et facile de jouer au "juste" quand on ne tient jamais les deux bouts de la chaîne et qu'on a décidé, au nom de son camp, de n'appréhender l'Histoire et les drames du monde qu'avec un regard délibérement mutilé. S'il faut choisir, je préfère mille fois les affres d'un Finkielkraut aux suavités partisanes d'un Stéphane Hessel. L'un prend en charge le tout pour penser quand l'autre n'en saisit qu'une partie pour militer." (Ne vous indignez pas!, Philippe Bilger)

Comme nous le rapportions dans un post précédent, la majorité des Français ne semble pas apprécier les Palestiniens.  Nonobstant le fatigant matraquage pro-palestinien et anti-israélien des médias, les Français sont à peine 16% à exprimer un sentiment positif envers la Palestine.  Alors que les anti-israéliens avaient trouvé une icône en la personne de Stéphane Hessel et que son livre avait atteint des sommets en matière de succès de librairie en France, rien n'y fait. Ça ne mord pas.  Aussi longtemps que les Palestiniens ne renonceront pas à la violence (comme vient de le rappeler M. Obama), aussi longtemps qu'ils appelleront de leurs voeux la destruction d'Israël, il est tout à fait normal que les Français éprouvent de vives réticences.  (Dans le journal quotidien de l'Autorité palestinienne : «Juifs, Juifs ! Votre fête est la Fête des Singes) Et le plus ils feront l'objet de matraquages pour les faire accepter la violence aveugle le plus ils se méfieront.  Stéphane Hessel, Monsieur Indignez-vous, a échoué sur toute la ligne.

Il est intéressant de noter qu'au Royaume-Uni, où ne sévissent pas des icônes médiatiques du genre Hessel, 31% des Britanniques disent avoir une opinion positive de la Palestine. Le double  - ni plus ni moins. 

A lire absolument: A-t-on le droit de ne pas aimer danser avec Hessel?, par Allegra

Source: The Jerusalem Post

The Israel Project vient de publier un sondage qui révèle qu'Israël et les Palestiniens inspirent peu de sympathie en Grande–Bretagne et en France. Toutefois, les Français sont légèrement plus favorables à Israël, contrairement aux Britanniques qui s'expriment en sens inverse.

Interrogés sur leur sentiment sur Israël et les Palestiniens, 19% des Britanniques disent apprécier Israël et 31% les Palestiniens.

Vittorio Arrigoni, ennemi des Juifs et "winner" autoproclamé

Contexte:
- Vittorio Arrigoni sur Facebook: "interdit aux chiens et aux Israéliens"
- La paix version palestinienne: un 'pacifiste' italien tué à Gaza
- Encore un infidèle tué par ses amis palestiniens
- Le vrai pacifiste égyptien et le faux pacifiste italien

Vittorio Arrigoni était un italien "admirateur de la politique islamique et un ennemi des Juifs" et qualifiait les sionistes de "rats".  Il a été enlevé par un groupe salafiste radical, en avril, puis assassiné par ce groupe dans la bande de Gaza.

Dave du blog Israelly Cool publie une vidéo dans laquelle Vittorio Arrigoni (Vik pour les intimes) se met en scène (la vanité, la suffisance et le narcissisme de l'homme ne font aucun doute).  Ironie macabre, l'admirateur du Hamas se fait filmer dans un cimetière à Gaza et la vidéo est intitulée "Vittorio Arrigoni, a winner", traduisez: Vittorio Arrigoni, un gagnant ...  Comme l'observe très justement Dave, on serait en peine de trouver un plus grand loser (Vittorio Arrigoni, Biggest Loser).  Détail qui ne trompe pas, les médias européens se sont montrés d'une rare discrétion quant aux activités et à la personnalité d'Arrigoni se limitant à parler du meurtre d'un activiste pro-palestinien.
Jerusalem Post (Vittorio Arrigoni, "ennemi des Juifs", par Benjamin Weinthal)

Fiamma Nirenstein est vice-présidente du comité des Affaires étrangères à la chambre des députés en Italie, et présidente de la commission d'enquête sur l'antisémitisme. Elle a déclaré, mardi, que l'activiste affilié au Hamas, Vittorio Arrigoni, était un "admirateur de la politique islamique et était un ennemi des Juifs". Arrigoni a été enlevé par un groupe salafiste radical, en avril, puis assassiné par ce groupe dans la bande de Gaza.

Dans un article publié dans le journal milanais Il Giornale, Nirenstein ajoute que "[le soutien d'Arrigoni à l'Islam] ne l'a pas sauvé d'une exécution cruelle..."  [...].  Selon Nirenstein, Arrigoni a qualifié les sionistes de "rats". Notamment dans un commentaire publié sur Facebook.

jeudi 28 avril 2011

Divine surprise: quel type d'école fréquente le fils d'un socialiste pro-palestinien ?

Source: Norway, Israel and the Jews (Socialist politico partakes in Gaza-convoy, busses son to white school)

Il est de bon ton quand on fait de la politique en Norvège d'afficher sa solidarité infaillible pour la cause palestinienne.  Ou plus exactement pour la cause anti-israélienne.

 Par contre, la solidarité des bien-pensants donneurs de leçons envers le quartier défavorisé d'Oslo-est n'est pas d'actualité.

Akhtar Chaudhry (Gauche socialiste) est l'exemple flagrant de cette hypocrisie propre à la gauche caviar. Alors qu'il fait savoir très médiatiquement (il faut que ça se sache) qu'il compte participer à la prochaine flotille "de la liberté" à destination de Gaza afin de soutenir la grande cause palestinienne, il refuse que son fils fréquente une école à l'est d'Oslo où il y a de plus en plus d'enfants musulmans.

Son fils fréquente donc une école chic située à l'ouest d'Oslo, majoritairement blanche, aisée et chrétienne. C'est ce que révèle le quotidien Aftenposten.

Une belle hypocrisie.  Combien de gauchistes ne font pas pareil ?  Discours à gauche, comportement à droite.

Oslo: a tale of two cities, one for immigrants and one for ethnic Norwegians

Le mythe d'un Israël raciste et "racialement blanc"

Israël, le pays de la diversité.


 

Mahmoud Abbas encense Sarkozy et fustige Obama

"Les pays d'Europe occidentale qui ne nous ont pas reconnus en tant qu'État nous traitent comme tels et ont relevé le niveau de la délégation palestinienne à «mission». À mon arrivée à Paris, j'ai été accueilli à l'aéroport très officiellement par le ministre Xavier Bertrand. C'est un signal de la France qui montre qu'elle ne s'oppose pas à la reconnaissance de l'État palestinien."

Source: Le Figaro (Mahmoud Abbas : « Israël va être isolé à l'ONU », 21/04/2011)

"Nous avons une très grande confiance dans le président Sarkozy et comptons sur ses conseils utiles et nécessaires pour faire avancer le processus de paix. Je lui ai notamment demandé d'élargir l'ordre du jour de la Conférence des donateurs, prévue en juin à Paris, pour que l'on puisse aborder aussi les questions politiques afin d'avancer dans la recherche d'une solution. Nous avons aussi abordé l'échéance du mois de septembre."

Par contre Abbas est réservé au sujet du Président des Etats Unis, Barak Obama.  Impérieux, il exige que les États-Unis fassent des propositions  ...:

"Les États-Unis, en tant que grande puissance, ont le devoir de faire des propositions. Ce sont eux qui peuvent convaincre Israël. Tant que les États-Unis laissent les uns et les autres faire ce qu'ils veulent, il n'y aura pas de solution."

Pire, dans un interview au Newsweek, fort du soutien européen, le président de l'Autorité palestinienne se plaint d'avoir été grugé par le Président Obama : Abbas says he was duped by US President Obama et a également critiqué George Mitchell, envoyé spécial des États-Unis pour la paix au Moyen-Orient.

Par contre, toujours dans Le Figaro, il ne tari pas d'éloges sur l'attitude de l'Europe:

"Les pays d'Europe occidentale qui ne nous ont pas reconnus en tant qu'État nous traitent comme tels et ont relevé le niveau de la délégation palestinienne à «mission». À mon arrivée à Paris, j'ai été accueilli à l'aéroport très officiellement par le ministre Xavier Bertrand. C'est un signal de la France qui montre qu'elle ne s'oppose pas à la reconnaissance de l'État palestinien. Si l'opinion publique internationale est à nos côtés, c'est parce que notre cause est juste et que nous condamnons la violence et le terrorisme. Le monde sait aussi que si le problème palestinien était résolu, de nombreux foyers de tension disparaîtraient."

Ci-dessus: La carte de la Palestine selon Mahmoud Abbas

mercredi 27 avril 2011

BD: Juillard et Yann à Bruxelles pour présenter 'Mezek: des Ailes au Service d'Israël'

"Il faut se resituer dans le contexte explosif de ces années d'après guerre. L'État d'Israël vient de naître. Il est fragile. En fait, il va devoir sa survie au rachat d'une cinquantaine de vieux Messerschmitt trafiqués à la Tchécoslovaquie. Ces avions rachetés à prix d'or sont bricolés de toute part. Leur carlingue possède une bosse disgracieuse, parce qu'on leur a greffé un antique moteur de bombardier, beaucoup plus gros que ceux d'origine. Ces véritables cercueils volants sont pilotés par des mercenaires internationaux et de jeunes volontaires juifs. Inexpérimentés et qui vont se former sur le tas." (Yann)

Joods Actueel a rencontré aujourd'hui André Juillard et Yann chez Brüsel (Bruxelles) venus présenter leur album Mezek: des Ailes au Service d'Israël.

MEZEK: DES AILES AU SERVICE D'ISRAEL…
1948. La création de l'État hébreu ne va pas sans heurts, à commencer par les bombes égyptiennes qui pilonnent régulièrement Tel-Aviv. Tel David face à Goliath, Israël ne peut opposer aux chasseurs "Spitfire" ennemis que quelques vieux « Mezek » pilotés par des volontaires juifs venus de tous les pays mais aussi par des mercenaires accourus de plus sombres horizons... Björn est l'un de ces goyim venus risquer leur vie pour quelques milliers de dollars, un prix qui reste en travers de la gorge de ses confrères combattant, eux, pour leur idéal ! Yann et Juillard unissent leurs talents au service d'une véritable épopée, celle des débuts de l’aviation militaire israélienne et nous offrent surtout une puissante et complexe histoire d'amour...

© Lombard /Yann/Juillard 2011

Chronique : Mezek, Par A. Perroud le 28/03/2011

Photo © Joods Actueel

Sondage: 21% des Français apprécient Israël et 16% les Palestiniens

Ca se confirme.  21% des Français ne suivent pas aveuglement les consignes anti–israéliennes des médias: c'est à eux que Philosémitsme rend hommage depuis cinq ans.

Source: The Jerusalem Post

The Israel Project vient de publier un sondage qui révèle qu'Israël et les Palestiniens inspirent peu de sympathie en Grande–Bretagne et en France. Toutefois, les Français sont légèrement plus favorables à Israël, contrairement aux Britanniques qui s'expriment en sens inverse.

Interrogés sur leur sentiment sur Israël et les Palestiniens, 19% des Britanniques disent apprécier Israël et 31% les Palestiniens.

31% des Britanniques ont des réticences envers Israël, et 25% envers les Palestiniens.

En France, 21% apprécient Israël, contre 16% qui apprécient les Palestiniens. 29% des Français n'apprécient pas Israël et 36% les Palestiniens.

(Merci à JR)

lundi 25 avril 2011

Exposition du photograhe danois Per Bak Jensen

En cette fin d’après-midi ensoleillée, une visiteuse a alors dévidé un discours anti-israélien niant les droits Israéliens sur Eretz Israël, a assimilé la Bible à un recueil de tueries, a ignoré les valeurs communes entre juifs et chrétiens, etc. Quand j’ai évoqué les vestiges archéologiques attestant de la présence Juive dans la région dès l'Antiquité et montrés dans les documentaires diffusés par Arte, cette visiteuse a répliqué : "Ils sont tous Juifs sur Arte. Arte est dirigé par des Juifs…" Un cliché antisémite.

Source: Véronique Chemla ("Mouvement" de Per Bak Jensen). Extraits :

La Maison du Danemark présente à Paris cette exposition du photographe danois Per Bak Jensen. Un accrochage organisé par le service culturel de l’Ambassade de Danemark en France et Gl Holteggaard qui l’a présenté en début d’année. Près de 20 photographies en couleurs, grands formats, prises en Israël. Des clichés souvent énigmatiques au premier abord et nourris de références puisées dans la Bible et de symboles chrétiens. Dès l’entrée, on est surpris par le premier grand format Tour de guet à Bethlehem (2010). On se dit : "Zut, encore une exposition partiale sur un conflit au Proche-Orient, avec le "mur de séparation" photographié sous tous les angles pour apitoyer sur le sort des pauvres Palestiniens". Or, il n’en est rien.

"Cette photographie semble politique. Mais je ne la vois pas ainsi. Cette photo invite à réfléchir sur ce qui est de l’autre côté du mur. C’est une sorte de symbole : c’est le mur qu’on porte en soi, tout le temps", m’a répondu le photographe Per Bak Jensen lors du vernissage, le 6 avril 2011.

Et d’ajouter à propos de toutes les photos de cette exposition : "C’est une réflexion sur ce que doit être l’art. C’est comme une porte : on peut l’ouvrir ou la laisser close. Mais si vous l’ouvrez, vous trouverez que la porte montre l’histoire d’Israël et celle du Christ".  Les visiteurs sont donc conviés à aller au-delà de ce qu’ils voient, à chercher un sens second, peut-être caché, en tout cas spirituel et chrétien.
[...]

Il est regrettable que le texte concis introduisant cette exposition ne mentionne pas son message religieux. Ce qui aurait évité un malentendu sur la nature de l'exposition et des remarques biaisées et antisémites lors du vernissage.

Les Frères Musulmans égyptiens ont appelé à "une nouvelle Shoah avec l’aide d’Allah"

"Anti-Semitism is alive and well in Europe"

Source: CRIF

La Conseillère spéciale pour la Lutte contre l’Antisémitisme auprès du Président Barack Obama, Hanna Rosenthal a accordé une interview au magazine Tablet, vendredi 15 avril 2011.

Elle indique entre autre "que l’antisémitisme est vivace et se fait ressentir de manière notoire en Europe et en fait dans de très nombreux endroits à travers le monde, et de plus en plus au sein des élites". Elle cite notamment le prédicateur musulman Sheikh Youssouf Al-Kardawi, "l’homme le plus populaire dans le monde arabe" et conseiller des Frères Musulmans égyptiens. Elle rappelle "qu’il a ouvertement appelé sur Al-Jazeera à une nouvelle Shoah avec l’aide d’Allah".

Rosenthal citait aussi des livres scolaires saoudiens dans lesquels les Juifs et les Chrétiens étaient décrits comme des "descendants de singes et de porcs".

Elle désigne aussi l’Espagne comme nouveau centre de l’antisémitisme moderne, en citant l’ambassadeur US à Madrid [Alan Solomont, qui est juif et fier de l'être]: "Je ne m’émeus pas de l’antisémitisme populaire en Espagne, ce qui m’inquiète, c’est l’intrusion de l’antisémitisme dans les classes dirigeantes, les intellectuels et les journalistes".

Hanna Rosenthal a sûrement raison, mais peut-être pourrait-elle aussi susurrer à l’oreille de celui qui l’a nommée à ce poste "que l’antisémitisme c’est aussi désigner l’attitude d’Israël comme étant la cause principale du conflit israélo-palestinien, c’est exiger d’Israël ce que l’on n’exige pas des Arabes ou faire une fixation sur la construction de quelques maisons juives en Judée, cas unique au monde".

A Bruxelles, des ONG soutenues financièrement par les autorités organisent un spectacle de rue où les Juifs sont présentés comme des buveurs du sang d'innocents palestiniens. "Ohhhh. Bravo. Pas d'argent au sang. A Israël. Ohhhhhh. (Applaudissements) J'aime le sang. Un petit verre de sang. J'aime le sang. Un petit verre de sang."(12 mai 2010)

dimanche 24 avril 2011

Le Rabbin David Meyer évoque ... le pays du "plus jamais ça"

Le très médiatisé rabbin bruxellois  David Meyer, professeur invité à l’université grégorienne pontificale, Rome, vient de signer une opinion dans La Libre Belgique intitulée Le pays du "plus jamais ça". Ce pays est évidemment Israël, pays qu'il ne cesse de critiquer.  C'est dans cet esprit de critique qu'il a signé JCALL et qu'il rappelle que "La parole critique des pays occidentaux vis-à-vis de la politique israélienne d’aujourd’hui est importante et doit être entendue."

On notera avec regret mais sans surprise que, si David Meyer évoque les dangers existentiels qui menacent le pays et qu'Israël  ne constitue pas la "garantie du non-anéantissement du peuple juif" car du "simple fait de la concentration d’une telle population juive sur une zone géographique si exiguë est un risque en lui-même", il n'y a dans son texte la moindre référence à ceux qui menacent d'anéantissement le peuple juif.  Pourquoi ce silence sur cette vérité dérangeante et que tous connaissent?  Extraits:

"Le monde juif d’aujourd’hui n’est-il pas comme la femme de Loth, captif de sa mémoire mais existentiellement engagé par son passé ? Israël, dont la fête d’indépendance se célèbre une semaine après la commémoration de la Shoah, n’est-il pas le lieu du "plus jamais ça", existentiellement lié à la mémoire d’Auschwitz ? Il y a pourtant grave méprise, me semble-t-il, sur la signification de ce "plus jamais ça". De quel "ça" s’agit-il ? La réponse intuitive identifie le "ça" en question avec la Shoah. Israël serait le lieu refuge du peuple juif, le pays de l’extermination impossible. Analyse erronée bien sûr, car Israël est certainement l’endroit le plus dangereux pour le peuple juif. Le simple fait de la concentration d’une telle population juive sur une zone géographique si exiguë est un risque en lui-même. Alors de quel "ça" s’agit-il ? [...] La mémoire existentielle de la Shoah nous condamne à comprendre que "plus jamais ça" ne signifie pas qu’Israël est la garantie du non-anéantissement du peuple juif, mais plutôt que si tentative d’anéantissement il y a, celle-ci ne se fera pas sans lutte et sans combat. Israël n’est autre que le lieu où la modalité de la mise à mort du peuple juif telle que la Shoah l’a définie est impossible.

Pour Israël, se donner les moyens de lutter est une manière existentielle de vivre. La recherche de la paix n’est que secondaire car la Shoah a démontré que pour le peuple juif, une vie harmonieuse, paisible et empreinte d’un sentiment de sécurité ne garantissait en rien la survie. Ce savoir constitue le fil conducteur des politiques d’Israël. Ce pays ne recherche pas la paix comme d’autres nations pourraient le faire. Mais il est à l’affût de toute solution qui en elle-même garantit la possibilité, si besoin est, de se défendre et de résister. Finalement, ce n’est même pas de "sécurité" dont il est question, mais bien plutôt de se donner les moyens qui, quelles que soient les situations politiques et stratégiques, permettront de ne pas rester pieds et poings liés, impuissants face aux dangers. En ce sens, la situation de conflit - même permanent - est une option légitime pour Israël. [...]


lundi 18 avril 2011

Vidéo: Un ministre palestinien justifie le massacre de la famille juive Fogel

Malheureusement, il s’avère que très peu de médias ont parlé du terrible massacre d’Itamar, qui a eu lieu début mars 2011. A l’époque, un bébé de 3 mois, deux de ses frères de moins de 10 ans et ses parents, avaient été égorgés ou poignardé. Israël accusait des palestiniens mais recherchait des preuves. Des journalistes français, eux, (comme Charles Enderlin), reprenait l’hypothèse palestinienne selon laquelle le ou les meurtriers seraient des travailleurs thaïlandais qui n’auraient pas été payé par la famille assassinée.

Mais non seulement aucun travailleur thaïlandais n’a travaillé pour la famille en question… Mais en plus aucun travailleur étranger ne travaillait dans le petit village d’Itamar. Peu importe, la thèse retenue par beaucoup, à cause de cet article, est celle du Thaïlandais.

Mais voilà qu’aujourd’hui, après une longue enquête, après des test ADN et des avoeux, des jeunes palestiniens de 18 et 19 ans ont avoué avoir coupé la carotide du bébé qui dormais dans les bras de son père… Avant de poignarder la mère qui sortait de la salle de bain, etc… Devant tant de barbarie, le premier ministre palestinien (Salam Fayyad) et le président (Abou Mazen), avaient condamné, dans un message en anglais destiné à la presse internationale mais pas arabe, ce geste de "folie".

dimanche 17 avril 2011

Israël: la double norme des politiques et des médias espagnols

C'est en traduisant et adaptant cet article que nous avons appris le décès le 9 avril de l'adolescent israélien blessé par une roquette. (Photo: terroristes du Hamas)

Source: Spain, Israel and the Jews (Spanish Goverment's and media's double standard)

Le 26 janvier 2009, le Président du gouvernement espagnol et secrétaire du PS,  José Luis Rodríguez Zapatero, participa à très populaire émission Tengo una pregunta para usted (J'ai une question pour vous).  Le but du programme est de permettre à des citoyens ordinaires de poser des questions aux politiques.

Rafael Lafuente Blanco, un citoyen âgé de 29 ans originaire de Grenade, était l'un de ces invités. Il interpella Zapatero sur le commerce des armes - l'Espagne étant l'un des principaux fournisseurs d'armes du monde.  Il évoqua également l'hypocrisie du cabinet Zapatero.  Publiquement le discours du gouvernement est à la paix, ce qui ne l'empêche pas de vendre des armes à Israël et à la Colombie (les deux pays que l'intervenant choisit comme violant les droits de l'homme, mais vite toute la force de sa démonstration va se concentrer exclusivement sur ... Israël).

Le Président répliqua que le montant total des ventes d'armes espagnoles à Israël s'élèvait à à peine 1.000.000 d'euros, et que de ce fait l'Espagne ne comptait pas parmi ses princiaux fournisseurs d'armes. Lafuente, interrompit alors  Zapatero: "Avez-vous une idée de combien de civils palestiniens ont été tués par nos armes?"  Zapatero répondit qu'Israël ne tuait pas des civils palestiniens avec des armes espagnoles.

M. Zapatero rappela alors que l'Espagne avait été l'un des pays pionniers dans l'éradication des bombes à fragmentation.

Or la presse espagnole vient de révéler que les forces de Kadhafi utilisent des bombes à fragmentation contre la rébellion à Misrata. Ces bombes ont été fabriquées en Espagne en 2007 (une année avant que l'Espagne signe le traité interdisant ce type d'armes) et les livra ultérieurement à la Libye. Ceci fut évoqué également par The New York Times, et par El País, en anglais Gaddafi using Spanish-made cluster bombs.

Que retenir de tout ceci ?

i) Le Parti socialiste espagnol n'a jamais ménagé ses critiques d'Israël, tout particulièrement pendant la guerre du Liban en 2006 et l'opération Plomb Durci en 2008-2009.
ii) Público et Europa Press ont expliqué en détail comment les roquettes Grad rockets avaient été utilisées par les forces de Kadhafi et comment ces roquettes avaient affecté les civil et les infrastructures de Misrata et comment elles avaient été conçues. Il n'en reste pas moins que ni Público ni Europa Press n'ont rapporté avec autant de détails que depuis des mois Israël était attaqué avec des Kassams, des roquettes Grad, ainsi que par des tirs de mortier venant de la bande de Gaza.
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Mais tout n'est pas négatif : Visite d'une importante délégation de l’armée de l’air espagnole en Israël ; Espagne: pas d'aide militaire à "la flotille de la liberté" pour Gaza ; Felipe et Letizia d’Espagne en visite officielle en Israël.

Et l'Espagne n'a pas dû trop apprécier ceci: L'Espagne victime d'une fraude de la part de l'Autorité palestinienne !

Le vrai pacifiste égyptien et le faux pacifiste italien

Contexte:
- Vittorio Arrigoni sur Facebook: "interdit aux chiens et aux Israéliens"
- La paix version palestinienne: un 'pacifiste' italien tué à Gaza
- Encore un infidèle tué par ses amis palestiniens

Source: Harry's Place (Vittorio Arrigoni v Maikel Nabil Sanad)

Le gouvernement égyptien a emprisonné le jeune bloggeur pacifiste ("Je ne veux pas pointer une arme contre un jeune israélien"), objecteur de conscience et pro-israélien, Maikel Nabil Sanad [photo].  Certains médias égyptiens le traitent d'espion. (Egyptian refusenik: I'm pro-Israel)

"I am a pacifist, I am against bearing arms and participating in military and paramilitary organizations. Recruitment goes against my conscience. I don’t want to act against my conscience, whatever the price. I also am not willing to be a pawn on the chessboard of an arms race, struggles and bloodbaths in the region. I don’t want to point a weapon at a young Israeli, recruited into obligatory service, defending his state’s right to exist. I think obligatory service is a form of slavery and I have worked for years for my freedom."

Ceci est la voix d'un vrai pacifiste qui de surcroît déclare que beaucoup d'Egyptiens aiment Israël.  La réaction de Vittorio Arrigoni, l'Italien qui vient d'être tué par des terroristes à Gaza, n'a pas tardé.  Il a conspué Maikel Nabil Sanad sur Twitter le jour même de son enlèvement par les jihadistes:  "Non mon chéri tu n'est pas un espion, tu es un traître."  C'est le message haineux qu'Arrigoni, qui encore plus extrémiste que le Hamas s'opposait fermement à la libération de Gilad Shalit,  lançait au jeune pacifiste égyptien ami d'Israël.  Amère ironie du sort: le lendemain ses ravisseurs, lâches et cruels, le tuaient.

Arrigoni, ami du Hamas.

 

samedi 16 avril 2011

Vittorio Arrigoni sur Facebook: "interdit aux chiens et aux Israéliens"

Les médias européens rapportent le meurtre par des terroriste palestiniens de l'infidèle Vittorio Arrigoni à Gaza.  Pour les médias européens Arrigoni était un "pacifiste" pro-palestinien, entendez anti-israélien, comme la plupart d'entre eux.  Etre anti-israélien en Europe n'a rien de surprenant ni de stigmatisant (par exemple, 50% des Allemands pensent comme Arrigoni qu''Israël conduit une guerre d'extermination contre les Palestiniens'').  Les médias se gardent bien de détailler les activités du défunt.  Quelques images reprises de son Facebook montre à quel point lui et l'ONG qui l'employait sont dévorés et dévoyés par la haine.

Source: Elder of Ziyon (Vittorio was not a peace activist. He was not a human rights activist)

 Vanité et coquetterie.  Son portrait sur un T-shirt antisioniste.
Photo de la porte d'un magasin: Inscription en arabe et une affiche en mauvais anglais indiquant "Désolés.  Interdit aux chiens et aux Israéliens" et traduit en italien par Arrigoni "Vietato l'ingresso a cani e israeliani".

"Si Jésus venait en Israël aujourd'hui."

Dessin de Carlos Latuff.

- La paix version palestinienne: un 'pacifiste' italien tué à Gaza
- Encore un infidèle tué par ses amis palestiniens

Journaliste belge: lancer des obus sur Israël sans faire de victimes serait du gaspillage

Ce dernier dimanche, sur Facebook. A 21h16, un internaute présente sur son site la vidéo des tirs de roquettes sur Israël par les tueurs du Hamas palestinien. Réaction d'aun autre facebookien [Marc Metdepenningen, journaliste au journal belge francophone Le Soir.  Le Soir est connu pour ses positions anti-israéliennes.] : il accuse le Hamas de gaspiller ses roquettes, alors qu'il n'y pas eu de victimes israéliennes.

Source: Ubu-Pan (Un journaliste peut-il tout se permettre sur Facebook?, 14/04/2011)

Il y a trois mois, UBU-PAN suscitait le débat suite à un article paru sur les «amitiés Facebook» des journalistes. En dénonçant un exemple concret, nous avions suscité la colère du journaliste en question et de sa rédaction. L’ensemble de la presse s’était emparée du sujet, puisque concernée par ce sujet sensible. L’AJP (Association des Journalistes Professionnels) avait d’ailleurs réagi en ces termes : «Quant aux amis Facebook des journalistes, l’association pointe un risque d’ébranlement de l’apparence de l’indépendance plutôt que l’indépendance elle-même. Mais l’apparence est parfois plus importante aux yeux du public.»  De plus dans un avis d’octobre 2010, le CDJ (Conseil de Déontologie des Journalistes) reconnaît que : «les journalistes, comme tout individu, ont droit à une sphère d’expression privée mais il précise que lorsqu’ils diffusent des messages d’information sur un support numérique destiné à un public non défini et non limité, il faut considérer qu’ils y exercent une activité de type journalistique».

Là où ça devient très farce, c'est quand on découvre que la réaction sur le "gaspillage" est de la plume de ... Marc Metdepenningen, journaliste au Swâr, quotidien de référence en Belgique francophone.

Plusieurs internautes réagissent immédiatement, choqués à l'idée que lancer des obus sur Israël sas faire de victimes serait du gaspillage. Un autre internaute se demande s’il ne faudrait pas voir dans cette intervention, l’effet de l’abus d’une sangria printanière précoce !


Sans prendre position, ce genre de propos tenus par un journaliste de référence sur un réseau social, alors «qu’il faut considérer qu’il y exerce une activité de type journalistique» pose problème.  Non seulement à Marc M., mais aussi au journal qui le salarie. [...]

vendredi 15 avril 2011

La paix version palestinienne: un 'pacifiste' italien tué à Gaza

Vittorio Arrigoni, "pacifiste" italien de l'ONG fanatiquement anti-israélienne International Solidarity Movement (ISM), a été kidnappé, torturé et tué par un groupe de terroristes jihadistes (tendance salafiste, Arabie Saoudite) opposé aux terroristes du Hamas (tendance Frères Musulmans, Egypte). Le 'pacifiste' italien était arrivé il y a trois ans à Gaza à bord d'une "flotille de la paix" et il faut le reconnaître était resté, contrairement aux autres qui y vont en touristes pour se faire une petite célébrité et poser en héros.  Arrigoni vivait très bien à Gaza.  Le sort de Gilad Shalit otage du Hamas depuis cinq ans n'intéressait ni Vittorio Arrigoni ni son ONG, par contre il admirait Stéphane Hessel à qui il a rendu hommage sur son Facebook.

Selon ses bourreaux ont diffusé une vidéo de leur proie où ils déclarent qu'elle est originaire d'un "pays d'infidèles" et que "l'otage italien est entré dans notre territoire dans le but de propager la corruption". 

La page de Facebook de d'Arrigoni contient du matériel qui dépeint Israël comme un pays de barbares et s'intitule Guerilla Cartoons:

Couverture d'un livre écrit par Vittorio Arrigoni, préfacé par Ilan Pappé, dont le titre évoque l'inhumanité d'Israël :
Les blogs Israelly Cool et Elder of Ziyon suit cette affaire de près.

jeudi 14 avril 2011

La 'Shoah' des migrants qui ont péri en mer, un amalgame malheureux, Menahem Macina

"En plaquant sur un événement, certes dramatique mais sans commune mesure avec la tragédie de millions d'hommes, cet extrait d'un discours du pape Benoît XVI, consacré à la mémoire de l'Extermination, vous faites, comme tant d'autres, de la Shoah, une référence mémorielle universelle qui s'applique automatiquement à toutes les catastrophes."

Source: Debriefing

Dans un éditorial du 11 avril, dont se fait l'écho l'Agence catholique de Presse Zenit, de Rome, le directeur de la Salle de Presse du Vatican invite à prier pour les migrants qui ont péri en mer récemment. Une telle démarche est en soi légitime, mais pourquoi le P. Lombardi se croit-il obligé de faire un amalgame aussi déplacé entre cette tragédie humanitaire et l'horreur unique de la Shoah ?

Ils [les migrants] sont morts dans leur fuite pour échapper à la faim, à la pauvreté inhumaine, à l'oppression, à la violence, à la guerre [...] prenant le risque de mourir dans les flots sans laisser de trace, ni même le souvenir de leur nom,

commente Lombardi, qui poursuit :

La compassion nous oblige à «ne pas oublier, à faire mémoire - comme cela se fait pour toute autre tragédie indicible de l'humanité -, d'une histoire qui est la nôtre, par solidarité envers les pauvres de la terre».

Et soudain, voici le glissement, l'insupportable comparaison :

Le peuple juif, en élevant le mémorial de Yad Vashem, le «mémorial des noms», l'a parfaitement compris […] Dans ce lieu, Benoît XVI avait prononcé une méditation qui, ces jours-ci, a tout son sens face à la mort de tant de victimes innocentes et inconnues. «Ils ont perdu leurs vies mais ne perdront jamais leurs noms», avait dit le Pape […], «car ces noms sont profondément gravés dans le cœur de ceux qui les aiment, de leurs compagnons de détention qui ont survécu et de tous ceux qui sont déterminés à ne plus jamais permettre qu'une telle atrocité déshonore à nouveau l'humanité. Plus que tout, leurs noms sont à jamais inscrits dans la mémoire du Dieu Tout-Puissant. Que leur souffrance ne soit jamais niée, discréditée ou oubliée ! Et que toutes les personnes de bonne volonté demeurent attentives à déraciner du cœur de l'homme tout ce qui peut conduire à de telles tragédies!», avait-il ajouté.

Denis Charbit, fervent admirateur du Rapport Goldstone ...

"C’est sans doute aussi la difficulté, l’impossibilité à admettre que le visage que l’on présente d’Israël dans ce rapport soit le vrai, le bon, le juste. La raison et le cœur ne peuvent l’admettre. Ils préfèrent l’ignorer. Ce visage-là, défiguré, ce n’est pas nous, ce n’est pas le nôtre; voilà ce que signifie la réaction israélienne unanime, confirmée par les réactions officielles du pouvoir comme de l’opposition."

"Certes, il y a une exception de taille à ce tableau idyllique : le rapport Goldstone. Contredisant la prétention israélienne à mener une guerre juste et propre, ce rapport accablant estime que l’intervention israélienne à Gaza fut particulièrement sale et a frappé indistinctement, au-delà du tolérable, militaires et civils." (2 mars 2010

Le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) de Belgique publiait le 3 novembre 2009 une analyse de son politologue attitré Denis Charbit intitulée Goldstone : Un pavé dans la mare.  Alors que de nombreuses voix s'étaient élevées pour pointer les graves erreurs qui émaillent le rapport, Denis Charbit faisait totalement confiance au rapport et accablait, lui aussi, Israël qu'il invitait à se justifier et à se repentir.  Récemment le Juge Richard Goldstone s'est rétracté dans un journal américain, et, malgré le tort et le mal qu'il a provoqué, son courage lui fait honneur.  Extraits du billet de Charbit :

"La publication du rapport Goldstone suite à l’intervention de Tsahal à Gaza en décembre 2008 a été très mal accueillie par l’opinion publique israélienne qui refuse de mettre en doute les agissements de ses soldats. Explication de cette unanimité israélienne face à la condamnation internationale.

La surprise désagréable pour mes concitoyens [l'auteur vit en Israël et parle donc en bon connaisseur du pays] qu’a révélée la publication du rapport Goldstone, c’est évidement la constatation de l’abîme de plus en plus profond qui sépare le sentiment collectif de l’opinion israélienne de la réaction internationale officielle dont on peut craindre qu’elle ne finisse par imprégner les opinions publiques. Cet écart est inquiétant. Il attise, du coté israélien, les soupçons d’une vaste conspiration antisémite et, de l’autre, accrédite l’idée qu’Israël fait figure d’Etat d’exception. [...]

Une commission indépendante
C’est sans doute aussi la difficulté, l’impossibilité à admettre que le visage que l’on présente d’Israël dans ce rapport soit le vrai, le bon, le juste. La raison et le cœur ne peuvent l’admettre. Ils préfèrent l’ignorer. Ce visage-là, défiguré, ce n’est pas nous, ce n’est pas le nôtre; voilà ce que signifie la réaction israélienne unanime, confirmée par les réactions officielles du pouvoir comme de l’opposition. Tout au plus, certains prennent du recul par rapport à cette ligne pour estimer qu’Israël a commis une lourde erreur en refusant de se présenter devant la commission pour apporter son témoignage et équilibrer la représentation unilatérale de l’opération puisqu’au final les membres de la Commission n’ont entendu grosso modo qu’un seul point de vue. Ce refus a priori ne traduit pas seulement la défiance traditionnelle d’Israël vis-à-vis des instances internationales; on ne peut pas s’interdire de penser qu’Israël pressentait les résultats de l’enquête et préféra que la commission Goldstone établisse son rapport sans qu’elle puisse se prévaloir de la coopération israélienne. Pour l’heure, la seule concession entendue dans le débat public concerne l’exigence présentée à Israël de procéder à sa propre enquête à condition qu’elle ne soit pas confiée à Tsahal. Le dilemme n’est pas mince : créer cette commission, c’est admettre que les enquêtes auxquelles Tsahal avait procédé n’avaient aucune valeur; refuser de le faire, c’est prendre le risque que la Cour internationale de La Haye n’en soit saisie.  [...] il est bon qu’une commission judiciaire prenne le relais du gouvernement pour rendre son verdict indépendamment des pressions intérieures et extérieures exercées pour qu’elle blanchisse ou noircisse Israël.

mercredi 13 avril 2011

Espagne: pas d'aide militaire à "la flotille de la liberté" pour Gaza

Le Gouvernement espagnol vient de déclarer officiellement qu'il ne compte offrir aucun type d'appui militaire à la flotille, baptisée "flotille de la liberté", qui va mettre le cap sur la bande de Gaza. Les flotilleurs méritent nos excuses, n'importe qui peut faire un oxymore...  "Flotille de la liberté"?

Evidemment la décision est vivement contestée pas l'ultra gauche espagnole.

Source: Sobre Israel opinamos todos, le blog de Jorge Marirrodriga (De grumete a almirante contra Israel)

La Norvège n'est pas emballée non plus.

Un pacifiste à bord de la flotille de la liberté (Mavi Marmara)


Des armes trouvées sur le Mavi Marmara


mardi 12 avril 2011

Felipe et Letizia d’Espagne en visite officielle en Israël

Le président Shimon Pérès recevra ce lundi en sa résidence officielle l'héritier de la couronne d'Espagne, le prince Philippe de Bourbon, et son épouse Letizia Ortíz Rocasolano. Le couple princier est en visite en Israël pour une journée. Il rend la pareille à Shimon Pérès qui est venu à Madrid il y a un mois et demi pour marquer les 25 ans de relations diplomatiques israélo-espagnoles, au cours d'une cérémonie à laquelle le roi Juan Carlos a lui-même assisté. Le prince Felipe sera accueilli par une garde d'honneur au Palais présidentiel et par un groupe d'enfants espagnols de 5 ans, nouveaux immigrants. Il aura ensuite un entretien avec Shimon Pérès, avec lequel il partagera ce soir un dîner officiel à Jérusalem, en présence de la chanteuse Ahinoam Nini, qui les régalera de chansons en hébreu et en espagnol.

Sources: L'actualité des royautés (Letizia et Felipe en Israël) et Vanidades et Noblesse et Royautés pour les photos du prince et de la princesse des Asturies.

Norvège: le ministre des Affaires étrangères met en garde contre la flotille à destination de Gaza

Source: Norway, Israel and the Jews (Støre warns own Gaza activists: 'What comes by sea is most likely to enter a Hamas controlled economy')

Il y a du changement dans l'air ...  Et rien que du bon sens.

Verdens Gang publie un article intitulé "Støre met en garde les activistes socialistes pro Gaza", par Erlend Skevik et Mads A. Andersen.

Résumé: A la conférence annuelle du parti socialiste norvégien, le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre a mis en garde ceux qui comptent participer aux convois à destination de Gaza.  Le ministre a déclaré :

"Ces convois ont une portée essentiellement symbolique dans la mesure où ils ne transportent rien qui ne puisse pas être convoyé par la route. Ce qui arrive à Gaza par la mer entrera très vraisemblablement dans le circuit économique sous le contrôle du Hamas. Il faut en être conscient.

"Je leur dis qu'ils sont responsables de leurs actes. Ils doivent être certains d'agir en conformité avec la loi norvégienne et la loi internationale, et pas à se laisser entraîner à des buts autres que ceux qu'ils veulent soutenir".


Et il a ajouté: "Se préoccuper du sort de la population de Gaza est légitime".Ces déclarations ont enragé l'ultra gauche norvégienne.
Des "pacifistes" turcs filmés en chantant des chansons à la gloire de l'intifada et en applaudissant au massacre des Juifs.

Belgique: boycott d'Israël et Dexia, ce que Baudouin Loos ne dit pas ...

On connaît le militantisme anti-israélien du journal belge francophone Le Soir et de ses journalistes.  Le quotidien prône des punitions et des boycotts d'Israël.  Baudouin Loos a présenté la vente de Dexia Israël comme l'aboutissement d'une campagne d'un collectif belge pour le boycott de Dexia, qu'il reconnaît, sans un mot de regrets, avoir été virulente.  Le Figaro et Reuters (ainsi que le site qui a révélé la nouvelle Wansquare) en font une lecture totalement différente. Cet aspect de la transaction - pourtant capitale - est passée sous silence par Le Soir :

"La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."

Baudouin Loos : "On se dirige donc vers l’épilogue de cette petite saga lancée par un collectif d’associations et de communes belges qui s’était avisé que Dexia Israël finançait des projets dans des colonies juives en territoires occupés et avait lancé une campagne virulente [1] depuis 2008-2009 pour exiger le désengagement de la banque." "Cette situation, selon nos sources, agaçait en haut lieu à Paris et à Bruxelles. De là à vendre, il n’y avait qu’un pas, qui sera donc franchi sous peu."

Source: Le Figaro avec Reuters (Dexia veut vendre sa filiale en Israël)

"Dexia a reçu plusieurs offres de rachat pour sa filiale israélienne Dexia Israël et a mandaté une banque conseil pour les étudier, a déclaré jeudi à Reuters un porte-parole de la banque franco-belge, confirmant pour partie des informations de presse.

D'après Wansquare, Dexia a mandaté la banque d'affaires Rothschild pour vendre sa participation de 66% dans Dexia Israël. La filiale israélienne serait, selon le site d'informations, valorisée à 180 millions d'euros pour 100% de son capital.

"Dexia confirme avoir reçu plusieurs offre d'achat de sa filiale en Israël et a mandaté une banque conseil pour analyser ces offres", fait savoir un porte-parole de Dexia. Il s'est en revanche refusé à tout autre commentaire et n'a pas souhaité s'exprimer en particulier sur le nom de la banque mandatée et sur la valorisation de Dexia Israël.

La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."



[1] Ceci n'est pas une pipe, ceci n'est pas un Juif, ceci est un actionnaire de Dexia
- Banque Dexia: grand succès des boycotteurs belges d'Israël
- Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid (2008)
- Fin d'une saga, Dexia-Israël sera vendue sous peu
- L'ire des boycotteurs belges fait plier la banque française Dexia

Checkpoint israélien mis en scène à Bruxelles: pour le maire les organisateurs ont 'dépassé les limites fixées'

"J’ai honte de ma ville, honte de mon pays aujourd’hui. Il est temps de regarder la réalité en face et d’agir. Je vous invite à aller voir un checkpoint à la frontière et de vous forger votre propre opinion", déclarait une étudiante bruxelloise de 19 ans dans un email adressé au maire." Le maire n'a pas condamné la mise en scène et considèrent que les organisateurs sont des pacifistes.   


BRUXELLES (EJP)---Le Maire de la ville de Bruxelles, Freddy Thielemans [PS francophone], a dit "regretter" les proportions prises par une mise en scène organisée le mois dernier en plein centre de la capitale belge par un groupement d’associations anti-israéliennes qui voulaient "dénoncer le régime de l’apartheid en Israël et inciter la population au boycott".

Ces associations qualifiées de "pacifistes" avaient mis en scène en pleine Rue Neuve, l’artère commerciale la plus importante de Bruxelles, un contrôle d'identité auxquels sont soumis les Palestiniens aux checkpoints israéliens. Les images avaient ensuite été filmées pour être diffusées en boucle sur Facebook et YouTube.

Cette manifestation avaient fortement ému la communauté juive de Belgique d’autant plus qu’elle avait été autorisée par la ville et survenait au lendemain de l’attentat d’Itamar au cours duquel cinq membres d’uen famille israélienne avaient été sauvagement assassinés par des Palestiniens.

La mise en scène se terminait par le meurtre d’un petit garçon arabe par un soldat israélien. Sa mère déposait ensuite un drapeau palestinien sur le corps de son enfant sous les applaudissements du public et aux cris de "boycott Israël".

"J’ai honte de ma ville, honte de mon pays aujourd’hui. Il est temps de regarder la réalité en face et d’agir. Je vous invite à aller voir un checkpoint à la frontière et de vous forger votre propre opinion", déclarait une étudiante bruxelloise de 19 ans dans un email adressé au maire.

Dénonçant une "mascarade" et une "carcicature mensongère dont la seule conséquence est en réalité d'importer chez nous le conflit du Proche-Orient", la conseillère communale de Bruxelles et parlementaire européenne Frédérique Ries, avait interpellé le maire de Bruxelles.

"La critique est permise, c'est une évidence. En Belgique et en Israël. Manifester, débattre, écrire, convaincre. Mais la liberté d'expression à laquelle je suis viscéralement attachée a une limite, une limite morale et légale, et elle est ici largement franchie. Il s'agit d'incitation à la haine et à la violence", souliganit-elle dans sa lettre à Freddy Thielemans.

Dans sa réponse, le maire a "regretté les proportions prises par l’événement" et a "déploré que des personnes aient pu être choquées".

"Sans me prononcer sur le contenu de leur message, il apparaît clairement que les organisateurs ont dépassé les limites qui leur étaient fixées", ajoute-t-il.  "J’ai demandé à mes services de police d’être très vigilants à l’avenir quant à l’autorisation de ce type d’actions sur l’espace public. Tout en préservant le droit à la liberté d’expression, nous mettrons tout en œuvre pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise".

En 2008, une mise en scène similaire avait été organisée dans la ville de Nivelles, près de Bruxelles.

- Simulacre de checkpoint israélien à l'Université Libre de Bruxelles
- Manif à Bruxelles contre les buveurs de sang israéliens: "J'aime le sang. Un petit verre de sang."
- Devant la Bourse de Bruxelles: des centaines de manifestations anti-israéliennes

Photos de diverses manifestations anti-israéliennes à Bruxelles organsées par des pacifistes au comportement irréprochable et autorisées par le maire Freddy Thielemans :