jeudi 5 mai 2011

Evénement: Anish Kapoor expose à Paris

"Après Anselm Kiefer, Richard Serra et Christian Boltanski, c'est à Anish Kapoor de se confronter à l'espace du Grand Palais dans le cadre de «Monumenta 2011». Son œuvre ­Leviathan ne sera dévoilée que la semaine prochaine mais l'artiste britannique d'origine indienne s'explique sur ce qui motive son odyssée de l'espace. Rencontre à Paris, devant le Grand ­Palais, avec le plus populaire des artistes contemporains, homme aussi rieur que farouchement secret. Lire la suite ICI (Le Figaro).

Wikipedia (traduction):

"Kapoor a grandi dans une famille indienne. Sa mère était une immigrante juive de Baghdad. "Ma mère n'avait que quelques mois [quand elle est arrivée en Inde]. Elle a eu une éducation indienne et juive. Son père, mon grand-père, était le cantor de la synagogue de Pune. A l'époque la communauté juive de Mumbai était assez importante, et composée pour la plupart de Juifs de Bagdad.” Son père était issu d'une famille du Punjab et était hydrographe dans la marine indienne. Kapoor a passé sa jeunesse en Inde, d'abord à Mumbai et ensuite à Dehra Dun où il a fréquenté l'école Dordon. Entre 1971-1973, il est allé en Israël avec un de ses deux frères. Il a séjourné dans un kibboutz, avant de suivre des cours d'électrotechnique."

Lire également: Jewish Chronicle: Interview: Anish Kapoor is the biggest name in art. He is the cantor's grandson who has become one of the world’s most important sculptors, famous for his monumental works.

Comme l'évoque JC, la référence à la Shoah est présente dans ses oeuvres.  José Costa du blog portugais Cachimbo de Magritte évoque également cet aspect important de l'oeuvre d'Anish Kapoor (traduit du portugais) :

Anish Kapoor connaît les règles (les limites) de la représentation.


Il sait, qu'à partir d'un certain point, on ne peut rien voir et qu'à part la trace, plus rien ne peut être représenté.


De ce qui a été, il reste cette trace (même pas), il reste l'idée de cette trace, et un immense résidu, un blog de cire, couleur sang, comme la trace, entièrement compacté et moulé par les passages, qui fonctionnent comme des coupures. Brutalement il ne reste rien (de déchiffrable). La présence n'est même pas un mirage.


Il est impossible de ne pas confrontrer la structure/ installation de Kapoor avec l'Abendland de Kiefer (les rails de train, le point de fuite vers le néant, le reste et le triomphe de la matière épaisse qui est, au final, insignifiante.)

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