lundi 13 juin 2011

Cours à l'Université Libre de Bruxelles: "Jérusalem est une ville très peu juive"

Ce slide powerpoint de l'historien belge Pieter Lagrou (petit-fils de René Lagrou, chef des SS en Flandre [1]), professeur à l'Université Libre de Bruxelles (ULB), apparaît dans son cours d'Histoire contemporaine, enseigné dans le Janson (plus grand auditoire de la Belgique francophone) à des étudiants en première année de science po, sciences humaines et plusieurs autres où le cours est en option (droit, deuxième année).

Il s'agit d'un passage où le professeur Pieter Lagrou explique que "Jérusalem est une ville très peu juive". Explication selon l'enseignant: le quartier juif ne remplit qu'un quart de la vieille ville...

De plus, il compare Jérusalem à un "Disneyland Biblique" car de la même manière que les Français ont rasé une forêt puis construit un monde imaginaire par dessus, les Israéliens auraient "rasé les maisons des Palestiniens au bulldozer, puis construit un monde imaginaire par dessus en prétextant qu'ils reconstruisaient les pseudo quartiers juifs de Jérusalem".

Au mieux c'est de la désinformation ou un mensonge historique, au pire c'est une forme de négation du lien historique entre le peuple juif et sa capitale nationale.

[1] Sur Wikipédia [seulement en anglais et norvégien]: René Lagrou (1904-1969) was a Flemish-Belgian politician and collaborator with Nazi Germany. Originating in West Flanders, Lagrou worked as a lawyer in Antwerp.[1]
Lagrou had first came to prominence as a member of the Flemish National Union.[2] He published his own journal Roeland, which became increasingly anti-Semitic following Adolf Hitler's rise to power.[3] Following the German occupation of Belgium in World War II Lagrou, along with Ward Hermans, was the founder of the Algemeene-SS Vlaanderen (from 1942 the Germaansche SS in Vlaanderen), the Flemish SS.[2]
Lagrou saw action with the Waffen SS on the Eastern Front and some initial reports erroneously suggested that he had died in battle.[2] However Lagrou had survived and he was captured by the Allies in France but managed to escape to Spain.[4]
In May 1946 his was one of three names on a 'black list' sent by the government of Belgium to Spain where he was in hiding, along with Léon Degrelle and Pierre Daye.[5] Soon after he was condemned to death in absentia by the war crimes tribunal in Antwerp.[4]
With the possibility of extradition from Spain looming Lagrou arrived in Argentine in July 1947 and adopted the false name Reinaldo van Groede.[4] Here he became a leading figure in the ratlines [réseaux d'exfiltration nazis] sponsored by Juan Perón to rescue Nazis from prosecution in Europe.[6] Given wide powers within the Immigration service in Argentina, Lagrou drew up ambitious plans to move as many as 2 million people from Belgium, all either Nazi collaborators or their families.[6] He was also a member of the Rodolfo Freude-led División de Informaciones and in this capacity initiated the cases for resettlement for a number of Nazis.[7] 

  1. ^ Dan Mikhman, Belgium and the Holocaust: Jews, Belgians, Germans, Berghahn Books, 1998, p. 176
  2. a b c David Littlejohn, The Patriotic Traitors, London: Heinemann, 1972, p. 155
  3. ^ Mikhman, Belgium and the Holocaust, p. 172
  4. a b c Uki GoñiThe Real ODESSA, London: Granta Books, 2003, p. 112
  5. ^ Goñi, The Real ODESSA, p. 89
  6. a b Goñi, The Real ODESSA, p. 113
  7. ^ Goñi, The Real ODESSA, p. 175

2 commentaires :

Nelson a dit…

Lagrou : Prof à l'ULB, mais très peu cultivé.

Rudi a dit…

tandis que des descendants d'allemand nazi vont en Israël, se convertissent, aident des personnes âgés, et autres oeuvres de bienfaisance comme montré dernièrement dans des reportages, les descendant de collabo et nazi belges comme Lagrou ou Piryns (le fils Piet du collabo Remi était éditeur d'extrême-gauche EPO quand un Lucas Catherine y publiait son pamphlet antisémite "de zonen van Godfried van Bouillon" et la petite-fille Freya est une député Groen connue pour ses position anti-Israéliennes). C'est à croire que des descendants de droite des collabo sont moins antisémite que ceux de gauche. Est-ce à rapprocher à la phrase attribuée à l'historien hollandais Jacques Presser "si le fascisme réapparaitrait à la surface un jour en Europe elle le fera avec le nom/sous la forme de l'antifascisme"