mercredi 14 septembre 2011

Die Welt brise le tabou journalistique sur l'antisémitisme des Egyptiens

Le silence des médias européens sur l'antisémitisme endémique de la population égyptienne (et du monde arabe en général) est total.  Les médias européens choisissent de parler d'une profonde hostilité à l'égard d'Israël, du goût des complots etc..  Mais parler d'antisémitisme, pourtant bien documenté car les intéressés ne s'en cachent pas, est médiatiquement proscrit.

Or le quotidien allemand Die Welt vient de rompre ce tabou dans un article intitulé "La haine d'Israël est profonde en Egypte". Et en sous-titre: "Depuis la chute de Moubarak les Egyptiens disent ce qu'ils pensent, et ils tiennent des propos antisémites".

C'est tout à fait exact, il suffit de se référer aux rapports de MEMRI et de se rappeler la série égyptienne Chevalier sans Monture, basée sur les Protocoles des Sages de Sion.  Ca fait lontemps que le discours antisémite est libéré en Egypte et il l'était déjà du temps de Moubarak.  Et les statistiques sont là pour le prouver: à peine 2% des Égyptiens ont une opinion favorable des Juifs, contre 84% en France (Un antisémitisme généralisé dans les pays arabes). C'est ainsi que Rania Rifaat, une des figures emblématiques du "printemps arabe" a pu déclarer: "Les islamistes sont comme les Juifs, ils renient toujours leurs promesses".
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[Autour du Protocole des Sages de Sion] Complot européen sur la scène arabe, M. Milson (Extraits). Source: Defriefing.org

Le 6 novembre 2002 (première nuit du Ramadan), certaines chaînes de télévision arabes (dont la télévision d’Etat égyptienne) ont diffusé le premier des 41 épisodes de la série intitulée Chevalier sans monture. Des éléments importants de l’intrigue s’inspirent du Protocole des sages de Sion. Il convient de noter que dans les pays arabes et musulmans, le taux d’audience est au plus haut pendant le Ramadan.

Le feuilleton devait, en fait, être diffusé pendant le Ramadan de l’année précédente, mais la diffusion a été reportée pour cause de retard dans la production. En prévision de la diffusion de la série, l’hebdomadaire égyptien Roz Al-Youssef a publié un article accompagné d’une interview du réalisateur et principal acteur : Muhammad Subhi (20). Subhi affirme notamment que l’une des sources de son inspiration n’est autre que l’ouvrage, mentionné plus haut, d’Abbas Al-Aqqad, sur le sionisme mondial, et son explication selon laquelle il suffit de comparer le plan décrit dans le Protocole et les faits historiques, pour savoir quels aspects du Protocole ont déjà été appliqués et quels événements sont à prévoir.


Le feuilleton a suscité des protestations dans les pays occidentaux, le département d’Etat américain a appelé le gouvernement égyptien à empêcher sa diffusion – demande qui a été d’emblée rejetée par le ministre égyptien de l’Information, Safwat Al-Sharif. Le feuilleton a été vu et approuvé pour diffusion par un comité nommé par le censeur égyptien. Le comité de L’Association de la radio et la télévision égyptiennes, a qualifié le feuilleton de "jalon dans l’histoire de l’art dramatique arabe". Le ministre égyptien de l’Information a affirmé que "les vues scénaristiques exprimées dans la série ne contiennent aucun élément susceptible d’être considéré comme antisémite." (21). Toutefois, sous la pression de critiques venues de l’étranger, les producteurs ont été obligés de modifier la formulation de l’introduction ouvrant chacun des épisodes. L’introduction originale contenait l’affirmation suivante :

"Certains événements (de la série) sont tirés de faits réels, et d’autres sont imaginaires ; certains sont déjà arrivés et d’autres ne le sont pas encore."

L’introduction modifiée, plus circonspecte, précise :

"La série n’a pas pour but de confirmer la véracité de ce qui est connu comme étant Le Protocole des sages de Sion, lequel n’a pas été historiquement authentifié." (22).

Chevalier sans monture a suscité une vive controverse dans la presse égyptienne et arabe. Dans sa majorité, celle-ci a fait l’éloge de la série, dénigrant les Américains et les Juifs pour leur demande "impudente" de ne pas diffuser la série. Certaines voix, dans la presse arabe, ont toutefois critiqué la série, reprochant à son producteur de l’avoir basée sur un faux célèbre. (23) Parmi les écrivains arabes qui ont publiquement dénoncé le Protocole comme étant un faux, on trouve le philosophe syrien, Dr Sadeq Jalal al-Azm, le conseiller du président Moubarak, Usama al-Baz (24), Abdel Wahhab Masiri, qui fait autorité, en Egypte, en matière d’histoire juive, et qui est l’auteur d’une encyclopédie du judaïsme en arabe. (25)

La position générale des médias arabes fut, toutefois, de considérer le complot sioniste mondial comme une réelle menace pour l’humanité. Une émission d’Al-Jazeera, du 19 mars 2002, consacrée au Protocole, fournit un bon exemple de cette tendance. Cette émission, "Direction contraire" (Al-ittijah al-mu’akis), regardée par un grand nombre de téléspectateurs, est animée par le Dr Faisal Al-Qasim, célébrité médiatique dans le monde arabe. Ce jour-là, les deux invités étaient le journaliste mauritanien, Muhammad Jamil ibn Mansur, pour qui l’authenticité du Protocole est sujet à controverse tandis que son contenu a été confirmé par l’histoire, et le journaliste irakien kurde, Kameran Qurra Daghi, (26) qui estime, en revanche, que le Protocole est un faux antisémite sans rapport avec les problèmes actuels des Arabes, et que le prendre au sérieux revient à "insulter l’intelligence arabe". Introduisant le débat, l’animateur ne se contente toutefois pas de présenter l’opinion selon laquelle le Protocole apporte des informations authentiques sur l’existence d’un complot juif comme légitime; il va jusqu’à envisager que ce sont les Juifs qui diffusent le Protocole pour semer la peur dans le cœur de leurs ennemis.

Voici l’introduction de l’animateur :

«(…) Les Arabes ont-ils lu Le Protocole des sages de Sion ? L’ont-ils compris ? Comment ont-ils réagi ? Et cela à une époque où il est appliqué nuit et jour sous leurs yeux. (…) Pour le bien de ceux qui ne savent pas grand-chose du Protocole, voici (une brève présentation) :

· C’est un livre qui contient 24 protocoles, écrit par un groupe de sionistes, il y a plus de cent ans, et dans lequel ils révèlent leurs plans pour parvenir à la domination de la Palestine et des Arabes, puis du reste du monde.
· Le Protocole est encore aujourd’hui sujet à controverse. Certains affirment que ces protocoles ont été concoctés par la police secrète russe et n’ont rien à voir avec les Juifs, tandis que d’autres affirment que c’est un complot juif malfaisant basé sur des doctrines juives que l’on peut trouver dans les livres saints des Juifs. Ceux qui sont de cet avis pensent que les protocoles sont l’essence des hypothèses théoriques et intellectuelles, en fait de la constitution même de l’entreprise sioniste, et que les événements actuels, aux plans politique, économique, médiatique et culturel, correspondent à l’application à la lettre du Protocole. Or le fait est que les Juifs se sont emparés du pouvoir, comme ils avaient promis de le faire voilà plus d’un siècle. Ils ont pris le contrôle de l’économie, de la finance et des médias dans le monde.
· En outre, ce sont les premiers à avoir glorifié le terrorisme, un terrorisme, aujourd’hui pratiqué en Palestine et dans d’autres pays du monde. Le terrorisme a été, comme le croient certains, inventé, produit et mis sur le marché par eux. Pour eux, le terroriste politique est un martyr, comme l’indique clairement le protocole 19.
· Ceux qui jettent le doute sur (l’authenticité des) protocoles y voient une simple tentative, de la part des ennemis des Juifs, de leur nuire et de salir leur réputation, et, sur cette base, de les persécuter, comme cela a été fait en Russie et en Allemagne.
· D’autres encore estiment que la diffusion du Protocole a été un service rendu aux sionistes, vu que celui-ci exagère la capacité des Juifs et leur grandeur. Est-il erroné de considérer que les Juifs eux-mêmes sont à l’origine de la propagation de ces fausses idées, qui font de leurs rivaux des prisonniers de la grande illusion selon laquelle les Juifs sont une puissance secrète qui ne peut être vaincue – une effrayante pieuvre qui pénètre tous les pays ?
· D’autres encore soutiennent que si le sionisme tient véritablement les rênes des affaires politiques, économiques et médiatiques en Occident, c’est tout à leur avantage, vu que l’Occident est au sommet – aussi bien au niveau technologique et économique que médiatique.
· Ce sont là des interrogations que j’adresse directement au (journaliste) Kameran Qurra Daghi et à Muhammad Jamil ibn Mansur, l’un des dirigeants du bloc des puissances démocratiques en Mauritanie, écrivain et militant anti-sioniste, président du comité de l’Union nationale pour la résistance à la pénétration sioniste. » (27).

Un an après la diffusion de Chevalier sans monture, un autre feuilleton, plus violent encore, a été diffusé, lors du Ramadan de l’année 2003, à une heure d’audience élevée. Cette série de production syrienne, du nom d’Al-Shatat (Diaspora), prétendait mettre en scène la vie juive en diaspora et l’émergence du sionisme, et a été diffusée par la chaîne satellite Al-Manar, du Hezbollah. Elle comportait des scènes macabres, tels le meurtre rituel d’un petit chrétien, et l’exécution rituelle d’un Juif marié à une non-Juive. La série entendait aussi montrer comment Amschel Rothschild, fondateur du prétendu gouvernement juif mondial secret, a ordonné à ses fils, sur son lit de mort, d’inciter à la guerre et de corrompre la société mondiale pour servir les intérêts financiers et les objectifs politiques des Juifs.

Il est intéressant de constater que les producteurs d’Al-Shatat, conscients du tollé soulevé l’année précédente par Chevalier sans monture, ont pris la peine de décliner ostensiblement toute responsabilité, au début de chaque épisode, précisant que la série ne se basait pas sur le fameux Protocole des sages de Sion, mais sur des faits historiques et des recherches, dont des écrits de Juifs et d’Israéliens.

En janvier 2003 (quelques mois après la diffusion de la série égyptienne), le site arabe nationaliste, Arabrenewal.com, a publié le texte intégral du Protocole, traduit par Nuwzyhid. Il était introduit par la note suivante :

"La famille du Renouveau (arabe) tient à préciser que la publication de ce document n’est pas une confirmation de son authenticité. Toutefois, vu l’émoi provoqué par la série télévisée, Chevalier sans monture, vu la coordination des campagnes sioniste et américaine pour contrer la série, vu les références faites au Protocole des sages de Sion, qui s’y trouvent, vu que nous croyons fermement au droit qu’a le public de savoir, et vu que ce document, qu’il soit vrai ou faux, est entré dans l’histoire et a suscité une grande controverse, nous considérons qu’il est important de le publier ici.

Quelques jours plus tard, un lecteur écrit au site ; après l’avoir félicité pour le grand service rendu par la publication du Protocole, il précise :

"J’ai noté que vous déclinez toute responsabilité concernant l’authenticité du Protocole (…) Vous êtes, bien sûr, parfaitement en droit de publier un tel déni de responsabilité. Je suis toutefois préoccupé par un grave complexe qui nous tourmente, nous autres Arabes (…) nous acceptons comme vrai (ce que disent) les médias américains, et nous ne croyons aucun de ceux qui tentent de dénoncer leurs mensonges et inventions (…) Je n’ai pas besoin de chercher loin : le Protocole contient la preuve de son authenticité. Même si nous estimons qu’il a été créé de toutes pièces, la réalité correspond à ce qui est décrit dans le Protocole." (28).

En dehors des rares voix mentionnées plus haut, à chaque fois qu’il est fait mention du Protocole dans les médias, c’est toujours comme à un document authentique. Il ne fait aucun doute que de nombreux écrivains arabes sont conscients du fait que le Protocole est un faux ; ils continuent néanmoins de s’en servir parce que, disent-ils, "peu importe qu’il soi vrai ou faux ; ses prédictions se sont largement réalisées."

Un article du journaliste chrétien libanais, Ghassan Tueni, illustre bien cet état d’esprit :

"Si nous ne savions pas que Le Protocole des sages de Sion avait été créé par les services de renseignement russes au XIXe siècle (…) nous dirions que les événements actuels correspondent très exactement à ce que la communauté juive mondiale avait prévu, en raison de la grande ressemblance qui existe (entre les faits et) ce qui est faussement attribué à (la communauté juive mondiale). (Je pense) au complot pour contrôler le monde et en piller les ressources, aux actions (de la communauté juive) partout dans le monde, au statut financier, politique et militaire atteint (par la communauté juive). En plus de ses efforts pour détruire tout ce que les autres considèrent comme sacré." (29).

L’incident suivant est fort révélateur : en novembre 2003, la traduction arabe du Protocole a été placée en vitrine à côté de la Torah et du Talmud, dans le cadre d’une exposition sur les Ecritures saintes des trois religions monothéistes. Le Dr Youssef Zeidan, directeur du centre des manuscrits arabes de la bibliothèque d’Alexandrie, a fièrement fait part de cet événement culturel à un correspondant de l’hebdomadaire égyptien Al-Usbu :

"Quand mes yeux se posèrent sur le précieux exemplaire de ce livre dangereux, je décidai immédiatement de le placer à côté de la Torah. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un livre saint monothéiste, il est devenu l’un des (textes) sacrés des Juifs, faisant partie de leur constitution de base, de leur loi religieuse et de leur mode de vie. En d’autres termes, il ne s’agit pas simplement d’un livre idéologique et théorique. Peut-être que le livre du Protocole des sages de Sion est plus important pour les Juifs sionistes que la Torah, vu qu’ils appliquent le sionisme conformément à celui-ci (…) Il était donc tout naturel d’inclure le livre à l’exposition." (30). Le correspondant décrit l’exemplaire en vitrine : "C’est la première version du Protocole en arabe, traduit par Muhammad Khalifa Al-Tunisi ; sur sa couverture se trouvent l’étoile de David, le symbole juif bolchevik, entouré de serpents symboliques." (31)

Suite aux protestations internationales et aux pressions diplomatiques, l’exemplaire a été retiré de la vitrine et réintégré dans les piles de livres de la bibliothèque. Le retrait de l’ouvrage a déclenché protestations et contestations (32). Le 6 décembre 2003, le Dr Ismaïl Siraj Al-Din, directeur de la bibliothèque d’Alexandrie, a fait une déclaration officielle expliquant le retrait du livre :

"L’introduction du livre (à l’exposition) a été le résultat d’une erreur de jugement et d’une absence de sensibilité. Il reste encore au conseil d’administration à décider de la suite à apporter à cet incident."

Selon Al-Ahram,

"la déclaration du Dr Siraj Al-Din a provoqué une vague de colère parmi les extrémistes de la ville, qui ont évoqué le sujet devant le parlement, écrit aux journaux et publié des articles affirmant que qualifier le livre d’’invention ayant pour objectif de fomenter des sentiments anti-juifs, représentait un acte anti-patriotique et déloyal, ajoutant que la bibliothèque était soumise aux intérêts du lobby sioniste, de l’Etat d’Israël et des Etats-Unis. Ils ont en outre affirmé que la bibliothèque entravait la liberté d’expression en retirant le livre de la vitrine." (33).

L’omniprésence du Protocole, symbole de complot malfaisant, se manifeste parfois de façon inattendue: il y a quelques années, un site islamiste affichait un document intitulé "Le Protocole des Sages de Qom", censé présenter le complot secret des ayatollahs chiites – appelés "sages de Qom" – pour amener la destruction de l’islam sunnite (Qom étant le plus grand centre du chiisme en Iran). Le texte du prétendu complot chiite était, soi-disant, tombé entre les mains de loyaux sunnites résidant en Iran, qui le publiaient pour dénoncer une "dangereuse conspiration". Bien que cette grossière invention n’ait rien à voir avec le sionisme ou les Juifs, il est révélateur que le titre qui lui a été donné ait clairement été inspiré du "Protocole des sages de Sion." (34).

Il y a quelques mois, un écrivain irakien chiite affirmait que les sunnites, qui persécutent et massacrent les chiites depuis le VIIe siècle, agissent sur l’ordre de ce qu’ils appellent "Le Protocole des sages de la Sunna". Cet écrivain a été indigné par la tenue de festivités à Salt, en Jordanie, le 10 mars 2005, en l’honneur d’un terroriste d’origine jordanienne, qui avait perpétré un attentat-suicide visant une mosquée chiite à Hilla, dans le sud de l’Irak, attentat qui avait fait 125 morts et deux fois plus de blessés. L’écrivain chiite estime que la seule explication possible de la célébration, par les sunnites, d’un tel crime de haine, ainsi que de la longue histoire des persécutions sunnites des chiites, est l’existence d’un programme chiite d’origine ommeyade, qui ordonne aux sunnites de traiter les chiites de la plus inhumaine des manières afin de les éliminer,

"exactement comme le ’Protocole des sages de Sion’ a ordonné aux Juifs de tuer les ’goyim’, y compris les enfants, les vieillards et les femmes (…) afin d’atteindre leurs objectifs." (35).

Une autre manifestation de l’omniprésence du Protocole dans le discours politique arabe, est le fait qu’en réponse au rapport de Detlev Mehlis sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafik Hariri, un certain Saadoun al-Hindawi a publié un article accusant Mehlis d’agir conformément au "protocole de Sion". (36).

Il nous semble pertinent de conclure cet article par un exemple du retour du Protocole des sages de Sion sur le devant de la scène, dans le monde arabe d’aujourd’hui. Un texte officiel d’un manuel de classe de seconde de l’Autorité palestinienne comprend un chapitre sur l’histoire du sionisme. Ce chapitre résume les résolutions du premier Congrès sioniste de Bâle. Après une présentation des faits et des principales décisions officielles du Congrès, on peut lire :

"Il existe un certain nombre de décisions secrètes, formulées par le Congrès et connues sous le nom de ’Protocole des sages de Sion’, qui ont pour but de prendre le contrôle du monde. Elles ont été révélées par Sergei Nilus et traduites en arabe par Muhammad Khalifa Al-Tunisi." (37).

Ceci n’est qu’un exemple illustrant le fait que ce faux dangereux n’est pas seulement diffusé dans le monde arabe, mais est même enseigné comme référence historique dans un manuel scolaire officiel.

Menahem Milson *

© MEMRI

(20) Roz al-Yussuf (Egypte), le 17 novembre 2001.
(21) Voir les Enquêtes et analyses, n° 109, 113 et 114, de MEMRI (8 novembre, 10 décembre et 20 décembre 2002). Une cassette vidéo des extraits pertinents, sous-titrés en anglais, est disponible au MEMRI.
(22) Al-Watan (Qatar), le 29 novembre 2002 .
(23)Marc Sayegh, journaliste opposé à la diffusion de la série, a trouvé un moyen inhabituel d’exprimer son opposition, dans sa chronique hebdomadaire du quotidien londonien en langue arabe, Al-Hayat. Dans son article intitulé "Le Protocole des sages arabes : Egypte, ça suffit…", Sayegh présente un scénario inversé : celui d’une télévision israélienne diffusant une émission basée sur un "complot arabe" pour prendre le contrôle du monde. Dans la chronique cinématographique d’Al-Hayat, Ibrahim Al-Arabi s’est aussi opposé à la diffusion de la série. Il a affirmé : "On sait que le livre (le Protocole) est une ’invention’ de la police secrète du Tsar, ayant pour objectif de justifier les attaques contre les Juifs russes. Le livre a toujours servi les régimes fascistes, racistes et antisémites (…)" Voir MEMRI, Enquête et analyse n° 109, le 8 novembre 2002. http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA10902       
(24) Al-Ahram (Egypte), les 23, 24 et 25 décembre 2005. Voir la Dépêche spéciale n° 454 de MEMRI, http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP45403
(25) Un rapport de ´Ala´ Abu al-´Aynayn, Islam Online Net, 11 janvier 2003.
(26) Kameran Qurra Dari dirige actuellement le bureau du président irakien, Jalal Talbani.
(29) Al-Ayyam (Autorité palestinienne), le 28 mars 2000. Cet article est tiré du quotidien libanais Al-Nahar.
(30) Al-Usbu (Egypte), le 17 novembre 2003. Voir la Dépêche spéciale n° 619 de MEMRI http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP61903
(31) Le correspondant rapporte en outre qu’un article du Dr Youssef Zerdan affirme que l’Holocauste n’a pas vraiment eu lieu, que seuls un million de Juifs ont péri lors de la seconde guerre mondiale, sur un total de 50 millions de victimes, et que les "chambres à gaz" n’étaient que des chambres de stérilisation.
(32) Voir la Dépêche spéciale n° 671 de MEMRI, 2 mars 2004, http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP67104   
(33) Ibid., Al-Ahram rapporte en outre que le Dr Siraj Al-Din a défendu sa position dans une longue interview télévisée, et que celle-ci a été soutenue par une pétition signée par des centaines d’intellectuels égyptiens. Dans un article de l’hebdomadaire égyptien indépendant, Nahdat Misr, Salah Issa, directeur de l’hebdomadaire égyptien, Al-Qahira, critique la propagation d’idées antisémites dans les médias égyptiens, faisant notamment référence à l’incident ci-dessus. Voir la Dépêche spéciale n° 703 de MEMRI, 29 avril 2004 : http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP70304
(34) http://www.alsaha.com/sahat/Forum2/HTML/002007.html. Je suis redevable au Professeur Isaac Hasson, de l’Université Hébraïque de Jérusalem, d’avoir attiré mon attention sur ce document particulier.
(36) 1ère partie (12/11/05) http://www.kitabat.com/i9895.htm, 2ème partie (13/11/05) http://www.kitabat.com/i9912.htm   
(37)Tarikh al-´alam al-hdith wa´l-mu´asir (histoire du monde moderne et contemporaine), Ministère de l’Education de l’Etat de Palestine, Ramalla-Al-Bireh, 2004, p. 63. Ce manuel a été financé par la Belgique. Quand ce paragraphe a été révélé par Dr A. Groiss, à la radio israélienne, l’Autorité palestinienne a publié une nouvelle édition de ce livre, où le paragraphe faisant référence au Protocole était omis. La nouvelle édition est sortie sans aucune mention faisant état d’une nouvelle édition revue, la seule différence étant la modification des couleurs de la couverture du livre.

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

Parfois il advient qu'on ait des surprises de la part de l'Allemagne.

Ce fut le cas dans l'affaire de la flotille pour Gaza et le Mavi Marmara : une enquête allemande rondement menée par deux journalistes intègres Eric Beres et Ahmed Senyurt pour la chaîne allemande publique SWR, qui devrait servir de leçon de journalisme.

De même, il semble qu'on puisse accorder un certain crédit à DPA.

Le leader sur le marché des actualités en Allemagne : l’Agence de presse allemande (Deutsche Presse-Agentur, DPA) est également, au niveau international, une des plus grandes agences de presse. Son réseau de correspondants comprend des bureaux et des employés dans plus de 100 pays dans le monde. Fondée en 1949 dans son pays et établie à Hambourg, l’agence approvisionne en information presque tous les journaux, les chaînes de télévision et de radio.

En tant que grossiste d’informations, l’agence ne publie aucun communiqué actuel sur son propre site Internet.

Anonyme a dit…

la plupart de vos liens ne fonctionnent pas