lundi 6 février 2012

Pour François Hollande l’Antisionisme est-il l’équivalent de l’Antisémitisme?, par Victor Perez

"Pour Dominique Vidal, comme pour tout un chacun épris de vérité, être antisioniste c’est être seulement contre la création, et donc l’existence et la pérennité d’un état juif. Qualité qui, cependant, autorise à ses yeux l’inéquation entre Antisionisme et Antisémitisme et justifierait de nos jours la délégitimation de l’Etat d’Israël. Un refus, dressé au seul peuple juif, de son droit de disposer d’un pays, alors que la plupart des antisionistes luttent pour la création d’un deuxième état de «Palestine». La Jordanie étant le premier. En fait, deux poids deux mesures validant, au final, l’équation entre antisionisme et antisémitisme. Un antisémitisme qui se vérifie d’ailleurs par la rage qu’inspire toute action défensive d’Israël, alors que, par exemple, les meurtres de masse récents de citoyens syriens par le pouvoir en place laissent de marbre les antisionistes. A tel point, qu’en plusieurs mois d’existence de son blog, Dominique Vidal n’a pas trouvé le temps de s’intéresser à ceux-ci! Ce qui est "normal" vu que le Sionisme en est innocenté! Un antisionisme égalant l’antisémitisme donc, et équation ne laissant nullement croire que François Hollande, alors en charge de la maison France, se risquera à frapper."

Que ne feraient pas les antisémites pour justifier leur haine d’Israël et du peuple juif! Le Crif et François Hollande se sont récemment rencontrés. Selon, le compte-rendu de l’association, le candidat socialiste l’a assuré de son engagement de fermeté «contre les actes antisémites et antisionistes». Ce qui donne à penser que les actes «antisionistes» sont, dans l’esprit de celui-ci, illégaux voire condamnables.

Ce qui serait enfin une bonne nouvelle pour les défenseurs des valeurs universelles mais non pas pour Dominique Vidal qu’on ne présente plus. Ce "journaliste", à l’idéologie très rouge foncée virant au brun, mène un combat contre Israël malgré sa "Judaïté". Ainsi se questionne t-il, sur son blog réservé à cet unique usage et dans un article intitulé «Jeu dangereux pour François Hollande», sur ce que peut bien penser le candidat à la présidentielle
française sur le conflit proche-oriental. (Éditorial posté, évidemment, suite à sa rencontre avec le Crif.)  «Qui est responsable (…) de l'impasse persistante du "processus de paix"? Condamne-t-il la colonisation accélérée de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est? La France reconnaîtra-t-elle l'État de Palestine et œuvrera-t-elle à son admission comme membre à part entière des Nations unies, comme le prévoit pourtant son engagement n°59?»

Ce journaleux si "scrupuleux" ne cherchera point à savoir, par contre, si la France de Mr Hollande agira pour que le monde musulman admette, enfin, le droit du peuple juif à s’autodéterminer librement sur la terre ancestrale! Question qui apparemment ne l’intéresse pas. Mais là n’est pas vraiment le principal souci de celui-ci! Son problème est plutôt de voir le candidat PS «Assimiler l'antisionisme à de l'antisémitisme». Ce qui provoquerait un grand tort au combat de sa vie. Mais qu’est donc ce Sionisme pour que certains puissent jouir du droit légal d’être anti-Sioniste?

Selon Vidal, l’histoire nous apprend que «jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et au judéocide, les organisations sionistes étaient minoritaires dans la plupart des communautés juives à travers le monde. Plus: la majorité des Juifs - communistes, bundistes, libéraux ou orthodoxes - désapprouvaient l'idée de construire un État juif en Palestine. Et, même au sein du Yichouv, la communauté juive de Palestine, une très forte minorité prônait une fédération judéo-arabe». Au sortir de ces "preuves", il ose la question qui tue d’avance toute contestation «Qui osera les traiter d'antisémites?»! Autrement dit, un Juif peut-il être antisémite pour refuser, pour lui-même et sa descendance, un état juif? Face à un raisonnement aussi simplet, il est bon de rappeler que le débat au sein du peuple juif est une caractéristique prépondérante.

Il est donc fort loisible d’expliquer l’attitude des uns et des autres, par exemple, par leur passé malheureux laissant peu de place à une confiance dans les instances internationales pour une vie meilleure dans un nouvel état. Egalement, encore, par une recherche d’une solution pacifique entre Juifs et Arabes, voire par des idéologies dominantes se substituant à leur espoir d’être un jour un peuple parmi tant d’autres vivant en paix et en sécurité sur sa terre. Mais au-delà de l’attitude de ces Juifs "antisionistes", on aurait pu s’attendre de la part de Dominique Vidal -véritable antisioniste notoire- de voir l’idéologie sioniste chargé de tous les "péchés capitaux" et non pas seulement de l’opposition de quelques Juifs à une solution qui les concernait au premier chef! Ce qui aurait alors légitimé un anti-sionisme, moteur d’un combat probablement plus que noble. Ce qui n’est apparemment pas le cas! Car il est impossible de charger la mule du Sionisme sauf à se déconsidérer et apparaître, à coup sûr, comme un propagandiste doublé, certainement, de la qualité antisémite.

 On notera donc que pour Dominique Vidal, comme pour tout un chacun épris de vérité, être antisioniste c’est être seulement contre la création, et donc l’existence et la pérennité d’un état juif. Qualité qui, cependant, autorise à ses yeux l’inéquation entre Antisionisme et Antisémitisme et justifierait de nos jours la délégitimation de l’Etat d’Israël. Un refus, dressé au seul peuple juif, de son droit de disposer d’un pays, alors que la plupart des antisionistes luttent pour la création d’un deuxième état de «Palestine». La Jordanie étant le premier. En fait, deux poids deux mesures validant, au final, l’équation entre antisionisme et antisémitisme. Un antisémitisme qui se vérifie d’ailleurs par la rage qu’inspire toute action défensive d’Israël, alors que, par exemple, les meurtres de masse récents de citoyens syriens par le pouvoir en place laissent de marbre les antisionistes. A tel point, qu’en plusieurs mois d’existence de son blog, Dominique Vidal n’a pas trouvé le temps de s’intéresser à ceux-ci! Ce qui est ‘’normal’’ vu que le Sionisme en est innocenté ! Un antisionisme égalant l’antisémitisme donc, et équation ne laissant nullement croire que François Hollande, alors en charge de la maison France, se risquera à frapper. (Victor Perez)

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