jeudi 15 mars 2012

Le monde doit se préparer à une dépendance aux technologies Israéliennes!, par Arnold Lagémi

Malgré le boycott de la Ligue Arabe, aucune société technologique majeure ne peut se permettre d’ignorer Israël car près de la moitié des plus importantes sociétés technologiques du monde y ont acheté des start-ups et ouvert des centres de développement. L’Occident cherche l’innovation. Israël la possède. Car l’État juif est la première nation start-up de l’Histoire.

Par Arnold Lagémi
Un des derniers bulletins du CRIF, sous la signature de Jean-Pierre Allali analyse, pour notre plus grande fierté, le livre de Dan Senor et Saul Singer, ISRAËL, LA NATION START UP, les ressorts du miracle économique israélien, chez MAXIMA. Ci-après une présentation de l’ouvrage par l’éditeur:

«Comment se fait-il qu’Israël – un pays d’à peine plus de 7 millions d’habitants, fondé il y a 60 ans, constamment en guerre depuis et ne disposant d’aucune ressource naturelle – soit à l’origine de la création et du développement de davantage d’entreprises de haute technologie que des pays plus importants, plus anciens et qui vivent en paix comme le Japon, la Chine, l’Inde, la Corée du sud, le Canada, le Royaume-Uni ou la France?
A partir de très nombreux exemples de chefs d’entreprises et d’investisseurs israéliens parmi les plus proéminents, Dan Senor et Saul Singer expliquent pourquoi et comment Israël a développé une combinaison unique d’obstination et de résilience qui peut expliquer ses succès économiques.

Comme le montrent les auteurs, Israël n’est pas «seulement un pays» mais un état d’esprit. Depuis la fondation de l’Etat d’Israël et à travers ses choix politiques et industriels, c’est la spontanéité, la détermination et la prise de risques qui caractérisent l’histoire du pays.
Sur le plan culturel et géopolitique, Senor et Singer expliquent comment l’histoire d’Israël, sa politique d’intégration des immigrants, ses ressources en Recherche et Développement et le recours à la conscription ont été des facteurs clés du développement économique du pays, et de quelles menaces ce modèle doit se prémunir.
La littérature sur le Moyen Orient est très abondante mais, étonnamment, elle ne permettait pas, jusqu’à la publication de ce livre, de comprendre en quoi l’histoire, la stratégie et la politique sont à l’origine de la croissance économique d’Israël.
Au moment où la plupart des pays capitalistes s’interrogent sur de possibles nouveaux ressorts de croissance, il était particulièrement opportun de s’intéresser à ce petit pays remarquable de dynamisme pour y chercher quelques éléments de réponse… »

Jean Pierre Allali écrit dans le bulletin du CRIF: «Dans un domaine très particulier, celui du retraitement des eaux usées, Israël, avec un chiffre de 70% est à l’avant garde au niveau mondial. Il y a davantage de téléphones mobiles par habitant en Israël que partout ailleurs dans le monde. Israël produit plus de publications de recherche par habitant plus que toute autre nation et occupe la première place en termes de pourcentage de PNB alloué à la recherche et au développement. On pourrait poursuivre indéfiniment la litanie de ces chiffres étonnants.
Comme l’explique l’économiste politique israélien Gidi Grinstein: «Nous avons doublé notre économie par rapport à l’Amérique tout en multipliant notre population par cinq et en combattant dans trois guerres. C’est totalement inédit dans l’histoire économique mondiale».
Voici Shai Agassi, dont la famille est originaire d’Irak qu’elle a quitté en catastrophe en 1950. Au «Forum des jeunes dirigeants d’entreprise» de Davos qui avait lancé aux participants un défi de taille: «Trouver un moyen d’améliorer le monde d’ici 2030», il avait répondu que le plus important serait de faire en sorte qu’un pays tout entier devienne complètement indépendant du pétrole. Et de se lancer dans la recherche d’une idée qui permettrait à des voitures de rouler sans essence. Avec l’aide de Shimon Peres, qui organisa pour lui des dizaines de réunions avec des personnalités de premier plan dont des constructeurs automobiles, Agassi, en véritable successeur d’Henry Ford, a littéralement inventé le système de voitures électriques assorti d’une infrastructure de stations d’échanges de batteries, proposant au célèbre Carlos Ghosn d’utiliser Israël comme terrain d’expérimentation. Une start-up, Better Place, a été créée pour l’occasion.
Voici Idan Ofer, milliardaire israélien, qui a acheté une part majoritaire du constructeur automobile chinois Chery Automobile.
Voici Simcha Blass, natif de Pologne et créateur de Netafim, le plus important fournisseur de systèmes d’irrigation goutte-à-goutte dans le monde. Netafim est notamment très active dans les États musulmans de l’ancien bloc soviétique : Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.
Voici aussi la société Intel Israël qui construit à Haïfa le désormais incontournable microprocesseur 8088 qu’IBM a choisi pour son premier PC ouvrant la voie à une ère nouvelle en informatique.
Sans oublier les premières puces Pentium, la puce Centrino, les puces Core 2 Duo, le CRS-1, routeur de grande capacité conçu par l’Israélien Michael Lor ou encore le troisième site Internet social de la Chine fréquenté par 25 millions de jeunes surfeurs du pays qui est en fait une star-up israélienne baptisée Koolanou (« nous tous »). À Qiriat Gat, au sud d’Israël, Intel a construit une usine de 3,5 milliards de dollars dans laquelle des Israéliens ont conçu des transistors si petits que trente millions d’entre eux peuvent tenir dans une tête d’épingle.
En 1988, Israël a rejoint le club très fermé des douze nations ayant lancé des satellites dans l’espace.
En médecine, le pancréas artificiel a été imaginé et réalisé en Israël, tout comme la pilule capable d’explorer le corps humain par technologie optique, la «Camera Pill» et «Aespironics», l’inhalateur de la taille d’une carte de crédit et le premier patch à poudre.
Comment expliquer une réussite aussi prodigieuse? Les réponses sont multiples: Tout d’abord le fait qu’une nation d’immigrants est par essence même une nation d’entrepreneurs. Par ailleurs, l’adversité comme la nécessité est mère de l’inventivité. Et aussi le fait qu’en Israël, le doute se conjugue à l’argumentation. D’autre part, le secteur de la défense a donné naissance à de nombreuses sociétés dérivées. Sans oublier l’absence de formalisme conjuguée à une attitude positive face à l’échec et à un travail d’équipe où le talent s’allie à la ténacité. Et ce principe de l’éthique israélienne: «Enseigner aux gens à être bons dans un grand nombre de domaines, plutôt qu’excellents dans un seul». Avec, en supplément, un zeste de chutzpah, le culot juif.
Malgré le boycott de la Ligue Arabe, aucune société technologique majeure ne peut se permettre d’ignorer Israël car près de la moitié des plus importantes sociétés technologiques du monde y ont acheté des start-ups et ouvert des centres de développement. L’Occident cherche l’innovation. Israël la possède. Car l’État juif est la première nation start-up de l’Histoire.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

Deux mots suffiront;

Kol hakavod