mardi 29 juillet 2014

Le marketing géopolitique du Hamas, par le philosophe brésilien Luiz Felipe Pondé

Source: SIL @ Extrême Centre

Le philosophe conservateur brésilien, Luiz Felipe Pondé, dans sa chronique hebdomadaire pour le Folha de S.Paulo, déclare deux choses à savoir:

- Que le Hamas, faute de réussir sa politique des «Juifs à la mer» , dans le cadre de son opération de marketing géopolitique, souhaite qu’un maximum de Palestiniens meurent, afin de faire croire aux «philosophes de vin et fromage» occidentaux et à notre «gauche de boutique» qu’Israël est le mal et le Hamas un «délicieux gâteau de coco» (j’adore les expressions brésiliennes)…

- Que pour comprendre Israël, il faut regarder vers le 19e siècle et lire le philosophe Isaiah Berlin, qui décrivait Israël comme un anachronisme contemporain, puisque refusant le marketing géopolitique, et fondé sur les idéaux de l’intelligentsia libérale russe du 19e siècle : liberté, égalité, justice, science, démocratie… [1]

[1] Article de 1953 intitulé The Origins of Israel publié dans The Power of Ideas, Princeton University Press, 2000.

2 commentaires :

Anonyme a dit…

Heureusement qu'au Brésil nous avons des journalistes de premier plan qui écrivent des colonnes éclairées defendant Israel comme Reinaldo Azevedo, Rodrigo Constantino et Philippe Moura Brasil (tous dans Veja). Quant a la Folha de São Paulo, elle ouvre ses colonnes aux deux côtés, ce qui donne aussi des résultats navrants comme celui de Ricardo Melo qui écrit: "Israel est une aberration, les Juifs non". Heureusement qu'ici il y a eu des reactions...

Philo a dit…

Je suis d'accord avec vous. L'antisémitisme fut exporté au Brésil par des Portugais. Le Portugal fut le seul pays occidental à voter sionisme = racisme à l'ONU:

Le 10 novembre 1975, quand l'ONU décrète que "le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale", le Portugal fut le seul pays occidental à voter OUI à la résolution 3379. Celle-ci fut abrogée en 1991.

Il faut tenir à l'esprit la haine du Juif et du judaïsme du prix Nobel de littérature José Saramago. C'est heureux que le Brésil, comme l'Amérique, rejette ce honteux héritage.