lundi 11 août 2014

Dirigeant kurde: "Nous avons construit une société démocratique et laïque. Qu'est-ce que les Palestiniens ont construit?"

"Comparez-nous à d'autres mouvements de libération dans le monde. Nous sommes très matures. Nous n'avons pas recours à la terreur. Nous ne tolérons pas des thèses nationalistes extrémistes qui ne peuvent que nuire à notre peuple. S'il vous plaît comparez ce que nous avons accompli dans les régions sous l' autorité nationale du Kurdistan avec ce que fait l'autorité nationale palestinienne. ... Au cours des 10 dernières années nous avons construit une société démocratique et laïque, une société civile. Qu'est-ce que les Palestiniens ont construit?" (Barham Salih, ancien premier Ministre du gouvernement régional du Kurdistan)

Jeffrey Goldberg
Jeffrey Goldberg rapporte ces réflexions de dirigeants kurdes (13/07/2014):

"This thought is prompted by something a pair of Iraqi Kurdish leaders once told me. Iraqi Kurdistan is today on the cusp of independence. Like the Palestinians, the Kurds deserve a state. Unlike most of the Palestinian leadership, the Kurds have played a long and clever game to bring them to freedom.

This is what Barham Salih, the former prime minister of the Kurdistan Regional Government, told me years ago: “Compare us to other liberation movements around the world. We are very mature. We don’t engage in terror. We don’t condone extremist nationalist notions that can only burden our people. Please compare what we have achieved in the Kurdistan national-authority areas to the Palestinian national authority. … We have spent the last 10 years building a secular, democratic society, a civil society.” What, he asked, have the Palestinians built?"

So too, Massoud Barzani, the president of the Kurdistan Regional Government, once told me this: “We had the opportunity to use terrorism against Baghdad. We chose not to.”

In 2005, the Palestinians of Gaza, free from their Israeli occupiers, could have taken a lesson from the Kurds—and from David Ben-Gurion, the principal Israeli state-builder—and created the necessary infrastructure for eventual freedom. Gaza is centrally located between two large economies, those of Israel and Egypt. Europe is just across the Mediterranean. Gaza could have easily attracted untold billions in economic aid...."

Michael J. Totten
Lire également l'article de Michael Totten  (Why the US is Bombing Iraq and Not Syria) qui conclut qu'en aidant les Kurdes, Washington suit l'une des premières et plus anciennes règles de politique étrangère - récompenser ses amis et punir ses ennemis:

"The Kurds of Iraq are our best friends in the entire Muslim world. Not even an instinctive pacifist and non-interventionist like Barack Obama can stand aside and let them get slaughtered by lunatics so extreme than even Al Qaeda disowns them. There is no alternate universe where that’s going to happen.   Iraqi Kurdistan is a friendly, civilized, high-functioning place. It’s the one part of Iraq that actually works and has a bright future ahead of it. Refusing to defend it would be like refusing to defend Poland, Taiwan, or Japan. We have no such obligation toward Syria.

That’s it. That’s the entire answer. Washington is following the first and oldest rule of foreign policy—reward your friends and punish your enemies."

2 commentaires :

Anne juliette a dit…

Les palestiniens n'ont rien construit alors qu'ils ont été beaucoup plus aidés que les Kurdes et beaucoup moins persécutés qu'eux (un exemple parmi tant d'autres : en 3 jours du 16 au 19 mars 1988, Saddam Hussein avait gazé 5000 kurdes et tué 182000 autres lors de l'attaque de Halabja, ce qui n'est jamais arrivé aux palestiniens) parce que ces palestiniens aiment la culture de la mort et du "martyr".
Voici trois exemples :
1 - Dans leurs manifestations, ils mettent en scène la mort d'enfants et en France, à Paris, les pro-palestiniens commencent à faire de même : dernièrement, un manifestant a fait semblant de tirer sur un groupe d'enfants allongés par terre avec une kalachnikov qu'il a dit être fausse (?).
2 - Ils exposent leurs enfants blessés devant toutes les caméras du monde entier comme si c'étaient des trophées.
3 - Et comment expliquer que des mères crient des youyous de joie quand leurs fils de 16 ou 18 ans se font exploser dans un bus de civils en Israël et que les mêmes pleurent devant les caméras quand un de leurs fils meurent dans un bombardement : c'est de la propagande, du cinéma.

Avec la quasi-totalité des aides, le Hamas achète des armes de guerre et leur seul rêve est de détruire Israël et tous les juifs. Ce mouvement terroriste depuis des décennies n'en a cure du développement économique des territoires palestiniens et du bien-être de la population car il n'aime que la guerre.






PS : Je dis aux juifs de France de bien protéger leurs écoles maintenant et de faire un appel aux dons s'ils ont besoin d'argent.
En plus d'une clôture et d'un portail très solides, portail qui se ferme à clé, toutes les portes de salle de classe et de la cantine doivent être très solides également, se fermer à clé et s'obturer avec de gros matelas si nécessaire.
Personne, mis à part les parents le matin et le soir, doit entrer dans l'école tant qu'il y a des enfants (de 7 heures à 18 heures) et les enfants doivent apprendre qu'il faut immédiatement s'allonger par terre sous les tables au moindre problème.
Au moment des récréations, les enfants peuvent jouer dans les réfectoires après que le personnel ait poussé tables et chaises : ici, dans ma région, les jours de mauvais temps, les enfants des villages jouent dans les salles de fêtes qui jouxtent l'école et si cette salle de fêtes est petite, ils y vont par groupes en 2 ou 3 fois.

Anne juliette a dit…

PS : Robin WILLIAMS est mort. Son plus beau rôle dans Will Hunting avec Matt Damon.