lundi 19 janvier 2015

Le début de la fin pour la communauté juive de France? David Horovitz croit que oui.

Un culte de la mort que la France préfère ne pas nommer. Bien sûr qu’Hollande ne voulait pas de Netanyahu à Paris. Le Premier ministre israélien insiste de manière gênante pour parler des dangers du djihad islamiste, l’idéologie meurtrière dont beaucoup de ces 3,5 millions de manifestants ne veulent désespérément pas entendre parler.

David Horovitz @ Times of Israel:

[...] La France a promis le monde à sa communauté juive après les attaques meurtrières de Toulouse. Hollande a promis à de nombreuses reprises que la France ferait tout ce qu’elle peut pour contrer l’antisémitisme, pour combattre la haine, et «pour arracher tous les masques, tous les prétextes». Cette fois-ci, il a promis l’unité et la vigilance dans les batailles contre le racisme et l’antisémitisme. Ce qu’il n’a pas promis, avant ou maintenant, c’est de traiter la question de l’islamisme radical. Vendredi, en effet, il a assuré dans une allocution à la nation que «ces terroristes et ces fanatiques n’ont rien à voir avec la religion islamique».

On aimerait être d’accord. Mais il y a une interprétation perverse de cette religion que les islamistes invoquent en perpétrant leurs actes de terreur et de fanatisme. Et c’est la résonance croissante brutale de leur idéologie de «tuer et être tué», et l’échec du courant principal de l’islam à combattre efficacement cette idéologie, qui a conduit le Président de l’Egypte Abdel-Fattah El-Sissi à appeler le clergé musulman, dans un discours remarquable tenu le 1er janvier, à promouvoir une interprétation plus «éclairée» des textes islamiques. Avec l’évolution actuelle des choses, a averti El-Sissi, le monde islamique «se fait des ennemis dans le monde entier. Alors 1,6 milliard de personnes (dans le monde musulman) vont-ils tuer le monde entier? C’est impossible… Nous avons besoin d’une révolution religieuse».

Le jihad islamiste ne peut pas et ne sera pas vaincu si l’on reste dans le déni. Les ennemis de la liberté ne seront pas attrapés aux croisements des frontières, traqués sur internet, ciblés, contrecarrés et, finalement, marginalisés si un politiquement correct persistant et trompeur implique que ces ennemis ne sont pas même nommés.

Quelqu’un croit-il sérieusement, par exemple, que la France va lancer une répression sur les groupes islamistes dans l’éducation supérieure, ou consacrer des ressources sérieuses pour enquêter sur l’incitation potentielle dans certaines mosquées? La France et le reste de l’Europe sont-ils sur le point d’introduire un contrôle des passagers aux points d’entrée de l’UE – comme le fait Israël? L’UE va-t-elle sanctionner la Turquie pour faciliter le transit d’un flot de musulmans européens radicalisés vers et depuis le groupe terroriste de l’Etat islamique en Syrie et en Irak?

Ce n’est pas très probable, alors que le président français déclare que «ces terroristes et fanatiques n’ont rien à voir avec la religion islamique».  C’est peu probable, alors que le président français aurait préféré que son jour d’identification digne avec les victimes du terrorisme ne soit gâché par la présence de ceux, comme Netanyahu, qui auraient perturber l’harmonie solennelle et accorder une attention à la cause spécifique: l’islam extrémiste ?

3,5 millions de personnes sont sortis dans les rues de France, dimanche, pour une démonstration de solidarité avec les dernières victimes d’une idéologie impitoyable. Mais ils ne sont pas parvenus à appeler ce culte de la mort par son nom.

Les derniers jours de massacre islamiste en France constituent-ils un moment charnière pour une des plus grandes communautés de la diaspora? Le début de la fin? Je crois que oui.

Un moment charnière du combat de l’Occident contre l’islam extrémiste? J’ai bien peur que non.

1 commentaire :

Anonyme a dit…

"Moa Je" compte sur l'électorat musulam pour minimer autant que possible le désastre qui se prépare.

"Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre." Winston Churchill

Franco